Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dijous, 19 de juliol del 2007

De la Mesquita al cel

Pels que encara no ho sabien, "la prova que l’Islam és una ideologia bel·licista i l’Alcorà un manual d’estratègia militar la tenim en la conversió de la Mesquita en base militar".

L’últim i més reixit exemple d’aquesta conversió ha estat la Mesquita Vermella d’Islamabad. Un complex religiós convertit en quarter general islamista des d’on s’estenia l’aplicació de la sharia o llei islàmica a la resta de la població. Un estat dins de l’estat que pretenia, com un càncer, minar des de dins les defenses del govern i provocar el seu col·lapse.

Aquesta seria la nova estratègia islamista, segons Daniel Pipes:




Le vaste complexe de la Mosquée Rouge, également connue sous le nom de Lal Masjid, se situe géographiquement au beau milieu des institutions du pouvoir du Pakistan, se vante de ses liaisons de longue date avec l’élite du régime et comprend d’énormes madrasas pour hommes et pour femmes. Mais, se retournant contre leurs bienfaiteurs, des étudiants armés de Kalashnikov et dissimulés dans des burqas affrontèrent la police en janvier 2007 pour l’empêcher de détruire une construction illégale.
En avril, l’adjoint de l’imam de la méga-mosquée, Abdul Rashid Ghazi, annonça l’instauration de la loi islamique (charia) «dans les aires placées sous notre contrôle» et établit un Tribunal islamique qui émit dès lors des arrêts et des jugements entrant en concurrence avec ceux du gouvernement.
Puis la mosquée envoya des groupes d’étudiants des madrasas dans les rues d’Islamabad pour y faire office de police des mœurs, instituant ainsi localement un régime local de style taliban avec pour objectif ultime de l’étendre à tout le pays. Les étudiants fermèrent des salons de coiffure, occupèrent une bibliothèque pour enfants, pillèrent des magasins de musique et des boutiques de vidéo, attaquèrent de prétendues maisons de passe et torturèrent les prétendues tenancières. Ils allèrent même jusqu’à kidnapper des officiers de police.
Les dirigeants de la Mosquée Rouge menacèrent de répliquer par des attentats-suicide à la bombe si le gouvernement de Pervez Musharraf tentait de restreindre leurs ambitions de quasi-souveraineté. Les forces de sécurité jouèrent la prudence, comme de juste. Les six mois d’affrontement atteignirent un sommet le 3 juillet quand des étudiants de la mosquée, certains masqués et armés, attaquèrent un poste de contrôle de la police, saccagèrent des ministères du gouvernement et incendièrent des voitures, faisant 16 morts.
Cette confrontation avec le gouvernement ne visait rien de moins que son renversement, proclama l’adjoint de l’imam le 7 juillet: «Par Dieu, nous croyons fermement que notre sang déclenchera une révolution [islamique].» Ainsi menacé, le gouvernement attaqua la méga-mosquée le 10 juillet. Ce raid de 36 heures permit de mettre au jour un véritable arsenal composé de stocks de ceintures d’explosifs, de mitrailleuses, de cocktails Molotov, de lance-grenades et de mines antichars – le tout accompagné de lettres d’instruction des dirigeants d’Al-Qaïda.
Musharraf qualifia la madrasa de «forteresse prête à la guerre». Dans l’ensemble, la révolte a causé directement plus d’une centaine de morts.
Des mosquées ont déjà servi à appeler à la violence, à préparer des opérations et à stocker des armes, mais en transformer une en base pour un projet visant à renverser un gouvernement crée un précédent. Le modèle de la Mosquée Rouge offre aux islamistes une tactique audacieuse, dont ils feront probablement encore usage, surtout si le dernier épisode, qui a ébranlé le pays, débouche sur la chute de Musharraf.

ADDENDA.- No és l'Iraq, és la jihad!

El Paquistan no és l’Iraq. No està ocupat per les forces nord-americanes i té un govern musulmà que, fins ara, era més que tolerant amb els islamistes. Però això no és obstacle perquè els jihadistes d’Al Qaeda hagin endegat una guerra d’atemptats suïcides que ha fet ja 150 morts en una setmana en revenja perquè el govern de Musharraf es va atrevir a para-los els peus a la Mesquita Vermella. Efectivament, tot això no passa a l’Iraq, sinó al Paquistan. A veure si d’una vegada per totes els demòcrates nord-americans i els pijoprogres europeus se n’enteren de que va la cosa. L’Afganistan, l’Iraq, el Paquistan, el Magreb són fronts oberts contra la internacional jihadista i el seu projecte d’instaurar el califat universal. Retirar-se d’un front és regalar-los una victòria que a la llarga costarà encara més sang, suor i llàgrimes.