dimecres, 10 de novembre del 2004

Mort d'Arafat: només la biologia força les reformes palestines

Tout le monde parle de réforme politique dans notre monde arabe. Doit-elle venir de l’extérieur ou de l’intérieur ? Il est d’une clarté éblouissante qu’elle viendra de l’extérieur : du Seigneur, des armées occidentales ou… du bon vouloir de la biologie. En effet, qu’est-ce qui fait que les Palestiniens parlent aujourd’hui de changements politiques et de réformes ? Ce n’est ni l’occupation israélienne, ni l’humiliation, ni l’autoritarisme de leur Autorité, ni la corruption, mais la biologie. C’est depuis que le corps de Yasser Arafat se défait et ne peut plus poursuivre le combat que le débat est vraiment lancé, c’est-à-dire depuis un événement sur lequel ils n’ont pas de prise. Cela nous amène à nous interroger sur le cas de Mohamed Dahlan, candidat pressenti pour succéder à Arafat. Beaucoup font valoir qu’il est plus jeune que les autres candidats possibles que sont Ahmed Qoreï et Mahmoud Abbas. Certes, Dahlan peut se prévaloir d’autres qualités que son âge, mais, justement, parlons de son âge ou, plus précisément, du facteur biologique dans tout cela : il est né en 1961 ! Autrement dit, s’il devait succéder à Arafat, nous en aurions pour trente ans avec lui. C’est pour cela que notre préférence va aux septuagénaires, qui nous assureront un rythme de réformes plus rapide. Mamoun Fendi (Asharq al-Awsat)