L’Organisation des Nations Unies reste mal adaptée aux situations d’urgence, et le tsunami l’a encore démontré. Prise de court par la catastrophe, l’ONU n’a pas fourni de contribution tangible pendant des jours, et ses représentants sur le terrain ont manqué d’informations, de liaisons et de personnel pour influencer l’aide militaire et civile croissante. Il faudra d’ailleurs attendre le 7 janvier pour que la côte ouest de l’Indonésie fasse l’objet d’une évaluation interagences par l’ONU. Les premiers déploiements des grandes agences ont même paru se concentrer sur les besoins des fonctionnaires onusiens.
Les prétentions de l’ONU a vouloir donner l’impression de diriger les opérations, alors que les Etats-Unis ont créé une coalition de nations intervenant directement avec des moyens militaires, soulignent les différences d’approche et d’efficacité à court terme. Elles ont aussi mis en évidence le déséquilibre en matièe de planification sous pression de temps : alors que le Commandement du Pacifique a dès le 29 décembre choisi et investi la base d’Utapao en Thaïlande comme centre de commandement et point logistique principal, il faudra une semaine de plus à l’ONU pour fixer son hub à Sebang, en Malaisie.
(Josep Pla)
dimarts, 11 de gener del 2005
L'operació més gran d'ajuda humanitària de la història és militar i no civil
La cobertura informativa del desastre provocat pel tsunami al sud-est asiàtic no podia quedar al marge de la manipulació política. Alguns mitjans reiteren un dia i un altra també el tòpic de la reacció tardana dels EUA, de les "ajudes dels Estats" que o bé són "crèdits" o bé no arriben en la seva totalitat (sense explicar el perquè) i l'elogi del suposat paper protagonista de l'ONU. Ludovic Monnerat desmonta els tòpics i explica exactament quina és la realitat: