dimecres, 7 de febrer del 2007

Orhan Pamuk, camí de l’exili?

Amenaçat pels ultranacionalistes, el premi Nobel de Literatura 2006 hauria sortit discretament de Turquia per anar als Estats Units, segons publica Le Figaro.
Deux semaines après le meurtre du journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink, le plus célèbre des écrivains turcs, Orhan Pamuk, a quitté la Turquie pour les Etats-Unis dans la plus grande discrétion. Officiellement parti pour New York pour ses activités culturelles, explique le quotidien suisse Le Temps, ce voyage ressemble pourtant à un exil. Car l’arrestation du meurtrier de Hrant Dink a mis au jour les pressions et menaces auxquelles Orhan Pamuk est confronté pour ses prises de position sur le conflit kurde et la question arménienne.

Els fets ocorreguts darrerament a Turquia senyalen clarament que, ara per ara, el perill per a la demoràcia i la modernització del país provenen més dels sectors ultranacionalistes que del govern “demo-musulmà”. Ho explica molt clarament, Guy Sorman:

Ces menaces sur les libertés des Turcs ne viennent plus des partis musulmans ; ceux-ci, au pouvoir depuis quatre ans, n’effraient plus grand monde même s’ils agacent prodigieusement l’opposition laïque. Il faut admettre que le Premier ministre Recep Tayip Erdögan a tenu parole : son gouvernement est bien « démo-musulman », il n’est pas islamiste. L’innovation est considérable , une première dans les mondes musulmans , un modèle peut-être ? Le péril en Turquie est donc moins Vert que Brun : des mouvements crypto fascistes attisent la haine contre les « diviseurs » de la nation que seraient les Kurdes et les Arméniens.