Je tiens à ce que tu saches que l’Etat d’Israël s’est engagé pour ta libération et est disposé à libérer des centaines de prisonniers palestiniens pour que tu reviennes sain et sauf à la maison. Il nous est très pénible de n’avoir aucune nouvelle, de ne pas savoir comment tu te sens, quel est ton état de santé. Quelle est la gravité de ta blessure, comment tu traverses cette période difficile et de quelle manière tu es traité par les organisations qui te détiennent. Ces organisations déclarent que tu es un prisonnier de guerre, mais à mon grand regret elles n’appliquent pas les conventions des droits que l’on accorde aux prisonniers de guerre selon les lois internationales et selon la religion islamique. Cette religion qui ordonne de seconduire avec les prisonniers de guerre d’une manière digne et humaine en leur octroyant tous les droits auxquels ils ont droit et en pourvoyant à leurs besoins. Les droits que l’Etat d’Israël accorde dans leur totalité à tout prisonnier palestinien quelle que soit la raison de son arrestation.
Malgré ton très jeune âge, sois fort cher Gilad et tiens bon. Je sais que c’est une période éprouvante, mais ne craque pas, ne fléchis pas jusqu’à ta libération. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cette libération soit très proche. Nous espérons qu’en fin de compte les organisations seront assez charitables pour te transmettre sans délai cette lettre qui vient de tes parents. Comme tous les prisonniers palestiniens détenus en Israël qui ont la joie et la consolation de recevoir et d’envoyer des lettres à leurs parents et à leurs frères.
(Josep Pla)
dijous, 5 de juliol del 2007
Carta al fill captiu
Le Figaro Magazine publica en exclusiva una carta dels pares del soldat israelià segrestat pels palestins ara fa un any .