dimecres, 4 de juliol del 2007

Miterrand va consentir el genocidi dels tutsis de Rwanda

L’expresident socialista francès, François Miterrand, va donar suport als autors del genocidi de Rwanda el 1994, tot i tenir coneixement que la matança dels tutsis estava organtizada, segons revelen uns documents francesos que acaben de sortir a la llum pública.

Aquests documents, que estaven dipositats a l’Institut François Miterrand, van ser enviats per correu en un CDRom a la jutge d’instrucció del Tribunal militar de París, Florence Michon. Alguns dels documents havien sortit a la llum el 1998 durant una investigació parlamentària, així com en el llibre “Noires fureurs, blancs menteurs” de Pierre Péan, però la majoria són inèdits.El CDRom ha estat tramès a Antonine Compte, advocada d’alguns dels tutsis que van sobreviure al genoci i que havien presentat denúncia davant el Tribunal militar contra l’exèrcit francès el febrer del 2005.

Aujourd'hui, à la lumière des documents qu'il a transmisà la juge, Me Comte réclame les auditions des principaux responsables politiques et militaires qui y apparaissent.

Sont notamment cités dans la lettre que l'avocat a transmise au juge : Pierre Joxe, ministre de la défense, qui exprima des réserves sur l'engagement français en 1993, Alain Juppé, ministre des affaires étrangères en 1994, et les principaux conseillers de François Mitterrand à l'Elysée : le spécialiste de l'Afrique Bruno Delaye, le chef d'état-major particulier, le général Christian Quesnot, le chargé de mission Dominique Pin, et le secrétaire général de l'Elysée, Hubert Védrine. L'avocat souhaite que soient aussi entendus Georges Martres, ambassadeur à Kigali (1989-1993), et son successeur Jean-Michel Marlaud (mai 1993-avril 1994).

Ces archives remettent en cause la version officielle de la France sur sa présence au Rwanda, déjà ébréchée par la mission d'information parlementaire. Cette version stipulait que la France avait eu pour seul objectif de pousser le gouvernement rwandais à ouvrir des négociations politiques avec les rebelles du Front patriotique rwandais (FPR), tout en poursuivant une coopération militaire classique.

"Il est patent que, tout au long de la période allant de 1993 jusqu'à l'attentat du 6 avril 1994 [contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana], la préoccupation centrale des autorités françaises est de soutenir inconditionnellement le président Habyarimana, même s'il fallait aller au-delà d'un appui indirect aux forces armées rwandaises", écrit Antoine Comte.

Com molt bé comenta Barcepundit:

Lo que era un secreto a voces ha quedado demostrado por unos documentos que se acaban de desclasificar. A ver si los medios de este país les dedican ni siquiera una décima parte de la atención a los documentos desclasificados de las actividades de la CIA en los años 50 y 60, las llamadas "joyas de la familia".