dimarts, 27 de maig del 2008

La bona salut del capitalisme global

Els Estats Units ja enfilen la sortida de la crisi. Aquí no serà tan "dolç", però també es descarta la recessió. La fortalesa del capitalisme globalitzat i l'experiència acumulada per les grans crisis financeres anteriors, ho han evitat. És la reflexió de Sorman:
On l'attendait , on la guettait , on l'espérait . Et puis rien , un ralentissement, sans plus. Le chômage US ne s'est pas envolé . Les propriétaires qui avaint mal parié sur leur capacité de rembourser leur crédit ont choisi des logements plus petits ou sont devenus locataires. La bourse va bien . Quelques banques sont ruinées, trop peu compte tenu de leur mauvaise gestion. Il n'est plus question de récession mais de reprise : le pire ennemi de l'économie est la panique et la tentation d'oublier tout ce qui avait été appris. Le capitalisme mondial semble donc avoir absorbé le choc, plus facilement là où le marché est flexible qu'inflexible.Chaude alerte tout de même dont les leçons sont claires : les banquiers sont incapables de gérer les risques tant le dollar est abondant et les systémes de placement sans contrôle.Mais les fondements du capitalisme ont résisté , parce que solides et parce que les autorités politiques et monétaires , fortes des expériences malheureuses de 1930 et 1973 , n'ont pas cédé aux sirénes keynésiennes, de l'inflation et du protectionnisme.