En una setmana, l'exèrcit nord-americà a l'Iraq ha perdut 24 homes, 14 dels quals de cop per l'explosió d'una mina. El considerable impacte mediàtic d'aquests fets era inevitable, però no ho era la seva errònia contextualització. Ho explica amb detall
Ludovic Monnerat:
"Si l'on considère les pertes subies par les forces armées américaines en Irak, on constate que les chiffres de juillet 2005 et juillet 2004 sont identiques (54 morts, sans entrer dans le détail des causes), et eux-mêmes très proches de ceux de juillet 2003. Il n'y a pas d'escalade des pertes américaines, et celles-ci sont insuffisantes pour avoir un effet décisif à court ou même moyen terme. Le fait qu'elles aient lieu davantage dans l'ouest du pays qu'au centre montre en revanche l'évolution des conflits, et l'importance pour l'insurrection de défendre ses lignes de communications et ses bases arrières."
Un tema diferent és analitzar si el nombre de pèrdues es desproporcionat al nombre d'efectius desplegats. Monnerat n'ofereix una explicació:
Un autre élément doit être pris en considération : les pertes subies par les Marines sont disproportionnées, avec 29% de soldats tués contre 17% des effectifs. Pour quelles raisons? Premièrement, les Marines emploient des tactiques davantage offensives et moins conventionnelles que l'US Army, car leur compréhension des conflits de basse intensité est à la fois plus profonde et plus ancienne, et ils sont plus souvent en contact avec l'ennemi. Deuxièmement, leur équipement reste mal adapté aux opérations en milieu urbain et désertique, ce qui finalement n'est pas très étonnant de la part d'une force amphibie. Les 14 Marines tués dans un seul char amphibie, hier, auraient probablement été moins nombreux à périr s'ils avaient été à bord de 2 véhicules blindés de type Bradley. Ce qui rappelle à quel point des formations militaires structurées et articulées autour d'un équipement organique, et non reconfigurées et rééquipées en fonction de la mission, offrent des vulnérabilités aux adversaires asymétriques.