Ludovic Monnerat senyala
els avantatges de la simetria en el conflicte que a partir d'ara oposarà formalment un Estat a un protoEstat.
Avec le Hamas au pouvoir, il sera impossible d’imaginer encore une Autorité Palestinienne incapable d’empêcher des actes terroristes relevant d’une volonté guerrière, d’une ambition combattante. La communauté internationale devra accepter la réalité d’un conflit opposant un Etat à un proto-Etat, d’une guerre conduite par deux gouvernements élus et responsables.
En toute logique, cette symétrie devrait lui imposer une neutralité et une impartialité inédites, passant par la suspension - ou l'égalisation - de toute aide économique aussi longtemps que dureront les hostilités ; elle devrait également l’amener vers une certaine parité entre belligérants, notamment en ce qui concerne l’application du droit des conflits armés. Du côté israélien, cet avantage serait exploité au maximum en continuant à se soustraire aux armes palestiniennes, en poursuivant à la fois les retraits des territoires disputés et la construction de la barrière de séparation. Toute initiative aboutissant à rapprocher la guerre actuelle d’un conflit classique entre Etats ne ferait que renforcer la légitimité des actions armées israéliennes face aux attaques palestiniennes. Tout en mettant les Nations Unies face à l’obligation d’appliquer leur propre charte.
Alain Hertoghe destaca el principal incovenient que troba Hamas per governar en solitari l'Autoritat Palestina:
l'amenaça de la retirada de fons internacionals sinó acaba amb les accions terroristes i renuncia a la destrucció d'Israel.
Le Hamas rechigne à accepter le pouvoir que les urnes lui ont donné. Curieuse réaction pour une formation politique en position de diriger seul son "pays". Mais le mouvement islamiste et terroriste se retrouve dans une situation délicate. S'il forme le prochain gouvernement sans renoncer à la lutte armée et à la destruction d'Israël, les principaux bailleurs de fonds de l'Autorité palestinienne devraient lui couper les vivres. S'isoler ou se renier, tel est le choix qui s'offre au groupe djihadiste.
Le gouvernement israélien a lancé un appel très ferme en ce sens à la communauté internationale. George W. Bush a répondu sans équivoque. Sans surprise, l'Union européenne (UE) n'a pas encore adopté une position claire et définitive. Si la Commission de Bruxelles a prévenu qu'elle ne collaborera qu'avec un exécutif pacifique, elle hésite à brandir l'arme financière. Alors que l'UE représente le principal soutien financier de l'entité palestinienne, à hauteur de 500 millions d'euros par an.