Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

divendres, 24 de març del 2006

Un estudiant liberal a la Sorbona!

Karim Jivraj és un estudiant canadenc, de la província d’Ontario, d'orígen indi i de confessió musulmana. En pocs dies s’ha convertit una mena de Daniel Cohn-Bendit de la Sorbona, però a l’inrevés. Està a favor del contracte jovenil de Villepin i en contra del bloqueig de la Universitat. No defensa el maoisme, sinó el liberalisme i la globalització. Sembla mentida, oi? Doncs ho explica avui ni més ni menys que “Le Monde”.
Le lundi 20 mars 2006 restera un jour de mobilisation sans précédent au centre René-Cassin. Jusque-là, les étudiants en droit du premier cycle de la Sorbonne n'avaient pas rejoint la protestation. Quatre jours plus tôt, les plus militants avaient joué le coup de force en bloquant l'université à la hussarde. Ce lundi, donc, une assemblée générale devait décider du blocage ou non de la faculté, pour s'opposer au texte du gouvernement sur le contrat première embauche (CPE).
A l'entrée de l'amphithéâtre bondé, un blasé au sourire caustique commente les faits des derniers jours. Les opinions des orateurs sont panachées, les divergences scrupuleusement respectées. Le blasé se raidit : "C'est Karim. Il est excellent. Vous allez vous régaler." Depuis quelques jours, Karim Jivraj, 19 ans, bluffe l'auditoire. Son intervention, ce lundi, "est particulièrement attendue, explique une étudiante, il a un indéniable talent oratoire".
Il est contre le blocage, pour le CPE, tout en expliquant que "si ce n'est qu'une petite réforme, elle va dans le bon sens". Mais il se lance dans sa plaidoirie en allant au-delà des arguments déjà avancés par d'autres étudiants sur le mode "on veut aller en cours, on ne veut pas gâcher notre année".
Karim s'adresse directement à ses congénères "bloqueurs". Dénonce leur vision "étroite" du monde "fondée sur l'idée pauvre" selon laquelle "le mot libéralisme est une insulte". Invoque Tony Blair. Argumente, sans hausser la voix mais avec un léger accent anglophone, que l'économie de marché et le libéralisme "ne sont que des moyens pour créer de la richesse".
Surprise. Alors que l'assemblée semblait acquise dans ses réactions aux frondeurs, il est plus applaudi que hué.