Amnesty International demande la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour "tirer les leçons" des événements qui ont conduit les forces françaises et celles de l'ONU en Côte d'Ivoire à ouvrir le feu et tuer des manifestants en novembre 2004 et janvier 2006. Cet appel est contenu dans un rapport publié mardi 19 septembre, soit quatre ans jour pour jour après la sanglante tentative de coup d'Etat du 19 septembre 2002 contre le régime du président Laurent Gbagbo qui avait conduit à la partition du pays.
L'organisation internationale n'a pu établir le bilan exact des victimes des affrontements entre les soldats français de la force Licorne (4 000 hommes), agissant sous mandat onusien, et des manifestants pro-Gbagbo en novembre 2004 à Abidjan, "qui ont fait des dizaines de morts et de blessés". Amnesty reprend ses conclusions d'octobre 2005, où elle dénonçait "un usage excessif de la force" par les soldats français, réfuté par le ministère de la défense français.
El retard d'AI potser ser degut a falta de personal, ja que tenen tota la gent ocupada investigant les maldats comeses per Israel o els Estats Units que, com se sap, són moltes i més dignes de publicitat que les que fan els altres, com per exemple França.