La “foto finish” de la internacional mediàtica ha estat –no podia ser d’altra manera- la foto del mite de l’esquerra, comunista i feminista. Poc importa que la foto ja no es correspongui amb la realitat. Doris Lessing no es pertany a ella mateixa sinó a la causa. I la causa politica com la causa d’un bon titular no pot acceptar el desmentiment de la realitat. Es més, és un imperatiu moral protegir Doris Lessing d’ella mateixa i evitar que els catúfols destrueixin el seu llegat.
Però la vella digne dama fa temps que va sortir del passat d’una il·lusió, com fa temps que està més enllà de la ruleta del Nobel i de totes les correccions polítiques que es fan i es desfan. Massa lliure per resignar-se a la pantomima que la vol encadenar per sempre més al seu propi mite.
Political correctness is the natural continuum from the party line. What we are seeing once again is a self-appointed group of vigilantes imposing their views on others. It is a heritage of communism, but they don’t seem to see this. (Doris Lessing)
« Je suis de plus en plus choquée par la manière automatique et inconsidérée de rabaisser les hommes. C’est devenu à ce point une part de notre culture qu’on n’y fait même plus attention », lui laisse dire le Guardian avant qu’elle évoque sa visite dans une classe. L’institutrice y expliquait que les guerres avaient pour cause la violence innée des hommes. « On pouvait voir les petites filles gonflées d’autosatisfaction et de suffisance alors que les petits garçons étaient assis là tout recroquevillés, s’excusant d’exister », s’indigne-t-elle. Et encore : « Le féminisme a accompli de grandes choses. Nous avons obtenu pas mal d’égalité, du moins en matière de salaires et de carrières (…), mais qu’est-il arrivé aux hommes ? (…) Des femmes stupides, ignorantes et méchantes peuvent déprécier les hommes les plus doux, les plus gentils et les plus intelligents qui soient, et personne ne proteste. Les hommes semblent si avachis qu’ils ne répliquent même pas. Il est temps qu’ils s’y mettent. » (Doris Lessing)