Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dimarts, 27 de novembre del 2007

Annapolis i el reconeixement d'Israel com a estat jueu

Amb motiu de l'inici de la conferència d'Annapolis per a la pau al Pròxim Orient, Daniel Pipes escriu un article imprescindible per orientar-s'hi. Els acords d'Oslo I i II van fracassar perquè els palestins mai van renunciar a l'objectiu de la desaparició de l'estat d'Israel com a estat del poble jueu. A Oslo van renunciar destruir-lo per la força per la senzilla raó que per la via militar era impossible. Aleshores van intentar fer-ho per la via de la seva desnaturalització. És per això que Ehud Olmert ha posat com a condició per a qualsevol acord definitiu el reconeixement per part dels palestins que Israel és un estat jueu. La reacció dels palestins ha estat, un cop més, reveladora.

Le Higher Arab Monitoring Committee de Nazareth décida à l’unanimité d’appeler l’Autorité palestinienne à ne pas reconnaître Israël comme un État juif.
Salam Fayad, le «premier ministre» de l’Autorité palestinienne: «Israël peut se définir comme il lui plaît, mais les Palestiniens ne le reconnaîtront pas comme État juif.»

Yasser Abed Rabbo, secrétaire général du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine: «Cette question n’est pas sur la table de négociation; elle est destinée à la consommation interne [israélienne].»

Ahmad Qurei, chef des négociateurs palestiniens: «Cette [exigence] est rejetée catégoriquement.»

Saeb Erekat, responsable des négociations de l’OLP: «Les Palestiniens ne reconnaîtront jamais l’identité juive d’Israël. (…) Il n’existe aucun pays dans le monde où les identités religieuse et nationale sont liées de cette manière.»

La généralisation d’Erekat est à la fois cureuse et révélatrice. Non seulement 56 États et l’OLP appartiennent à l’Organisation de la conférence islamique, mais la plupart d’entre eux, y compris l’OLP, font de la charia (la loi islamique) leur principale ou unique source de législation. L’Arabie Saoudite exige même que tous ses sujets soient musulmans.

En outre, le lien entre la religion et la nation n’est de loin pas l’apanage des pays musulmans. Comme le relève Jeff Jacoby, du Boston Globe, la loi argentine «charge le gouvernement de soutenir la foi catholique romaine. La reine Elizabeth II est le Gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre. Dans le royaume himalayen du Bhoutan, la constitution proclame que le Bouddhisme est l’«héritage spirituel» de la nation. La deuxième partie de la constitution grecque déclare que «la religion dominante en Grèce est celle de l’Église orthodoxe orientale du Christ».

Pourquoi, donc, ce faux refus de principe de reconnaître Israël comme un État juif? Peut-être parce que l’OLP nourrit toujours l’intention d’éliminer Israël en tant qu’État juif, justement.