Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dimarts, 25 de desembre del 2007

A la pau per la ruina

L’Autoritat Palestina és l’exemple perfecte d’una economia arruinada per les ajudes internacionals. És per això que els 7.400 milions de dòlars promesos per la conferència de donants de París per al període 2008-2010 no farà res més que agrujar les coses.

Segons una investigació feta per Steven Stotsky, analista del Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America, els diners lliurats històricament als Palestins han tingut l’efecte contrari al que es pretenia. Com més diners regalats més violència (delictiva i terrorista) i més pobresa.

Precisament per aquest afecte ruinós, Daniel Pipes creu que aquesta ajuda pot ajudar paradoxalment a resoldre el conflicte israeliano-palestí.

Pour comprendre pourquoi, examinons les deux modèles en présence expliquant l’extrémisme et la violence – la souffrance et l’exaltation.

Le modèle de la souffrance, auquel se rallient tous les États occidentaux, attribue le comportement des Palestiniens à la pauvreté, à l’isolation, aux barrages routiers israéliens, à l’absence d’un État, etc. Mahmoud Abbas, le leader de l’AP, résuma ce point de vue lors de la conférence d’Annapolis, en novembre: «le manque d’espoir, le désespoir accablant (…) alimentent l’extrémisme.» Éliminons ces souffrances et les Palestiniens, soi-disant, tourneront leur attention vers des préoccupations constructives telles que le développement économique et la démocratie. Le problème est que ce changement n’intervient jamais.

Le modèle de l’exaltation prend la logique d’Abbas à rebrousse-poil: l’extrémisme est en fait alimenté par l’absence de désespoir et par des espoirs exacerbés. Pour les Palestiniens, l’espoir naît d’une perception de la faiblesse d’Israël, laquelle génère un optimisme, un enthousiasme à l’idée que l’État juif peut être éliminé. À l’inverse, lorsque les Palestiniens se sentent impuissants contre Israël, ils se consacrent à des tâches plus banales telles que de gagner leur vie et d’éduquer leurs enfants. Relevons ici que l’économie palestinienne a atteint son sommet en 1992, après la chute de l’Union soviétique et la guerre d’Irak, soit justement lorsque les espoirs d’éliminer Israël touchaient leur plancher.

L’exaltation, et non la souffrance, permet d’expliquer le comportement belliqueux des Palestiniens. Ainsi, dans ce cadre, tout ce qui réduit la confiance en eux des Palestiniens est une bonne chose. Une économie en berne rend les Palestiniens dépressifs, sans parler de leurs capacités militaires et autres, ce qui nous rapproche d’une solution au conflit.

Les Palestiniens doivent ressentir toute l’amertume de l’échec pour pouvoir abandonner leur objectif malsain qui consiste à éliminer leur voisin israélien et commencer à construire une économie, un système politique, une société et une culture qui leur sont propres. Il n’y a pas de raccourcis vers cette issue favorable. Ceux qui se préoccupent authentiquement du sort des Palestiniens doivent souhaiter que leur désespoir soit imminent, de sorte que ces gens talentueux et dignes puissent émerger du barbarisme actuel et bâtir un avenir convenable.

Ainsi, par une curieuse ironie du sort, l’énorme gaspillage de l’aide financière occidentale va accélérer ce désespoir de deux manières: en favorisant le terrorisme et en pervertissant l’économie, deux phénomènes qui impliquent un déclin économique. La loi des effets pervers a rarement travaillé de manière aussi imaginative.


ADDENDA.- Una història d'Israel. Cliqueu la imatge per veure l'animació.



ADDENDA 2.- Segons una enquesta recent, el 62% dels àrabs israelians prefereixen continuar sent ciutadans d'Israel, mentre que només un 14% preferiria ser-ho d'un estat palestí.