Dans la guerre qui opposait les marchés aux autorités américaines, le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, vient de gagner une bataille majeure et même peut-être cette guerre finalement, en imposant les critères d’analyses de la Fed qui se basent, pour l’évaluation des banques, sur les fonds propres qui doivent représenter au moins 8 % du total des dettes ou inversement avec le µ qui doit être inférieur à 12,5 d’après les règles du Tier 1 d’origine.
C’est la condition nécessaire au bon fonctionnement de tout système bancaire et, d’après les déclarations de B-2, il semble qu’elle est respectée aux États-Unis sans avoir besoin de nationaliser des banques qui doivent rester dans le secteur privé.
De toutes façons la Fed va procéder aux vérifications indispensables.
Les marchés ont tout de suite réagi positivement car tout le monde connaît les µ des banques américaines qui respectent ces ratios, cf. mon billet à ce sujet.
Il suffit de laisser faire les marchés (en les surveillant quand même attentivement) pour que la croissance du PIB se redresse.
Les rendements des Treasuries (et les indices d’actions) ont augmenté après les déclarations de B-2 dans leur tendance haussière engagée depuis la mi-décembre (comme je l’ai déjà écrit précédemment), ce qui signifie que ces marchés directeurs anticipent à juste titre cette reprise déjà engagée.
Mentre tant, Barack Obama camina en direcció contrària. Amb un pla d'estímul que imita Califòrnia enlloc de Texes. Mediambientalisme fonamentalista, dèficit astronòmic i cap mesura per liberalitzar el sòl en aquells estats que practiquen l’urbanisme restrictiu i intervencionista. És a dir, aquells estats en els que la bombolla ha fet estralls, segons explica Vincent Bénard.
... l'état américain qui surmonte le mieux la crise semble être, une fois de plus, le Texas (photo) ! Le Texas, avec son impôt additionnel sur le revenu de 0% et son droit du sol réellement libéral interdisant les clauses de restriction du droit d'usage de la propriété non contractuelles... Le Texas, classé deuxième état le plus libre de l'union, économiquement parlant, après le minuscule Delaware. Bref, il semblerait que, pour aborder la crise avec le moins de dommages possibles, il vaut mieux être un état fédéré peu interventionniste comme le Texas, plutôt que la Californie, déjà évoquée longuement dans ce blog, et que d'aucuns, dans le Wall Street Journal, comparent... A la France, et ce n'est pas un compliment. Certains auraient pu croire que le Texas allait être doublement impacté, par la crise financière et par la chute des prix du pétrole. Cela ne semble pas être le cas.