Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

divendres, 27 de març del 2009

El blues del mascle sentimental

Jean-Louis Caccomo és un economista liberal francès que llegeixo assiduament i del que n'he fet referència diverses vegades. Avui publico íntegrament una de les seves últimes anotacions que no es refereix directament l'economia, sinó a la relació entre els sexes. No diu res de nou, però és un bon blues del mascle sentimental.
Pardonnez-moi d’avance mesdames pour ce coup de gueule. Mais ce n’est qu’un coup de gueule. C’est d’ailleurs plus une manifestation spontanée d’humeur de la part d’un homme profondément blessé que le fruit d’une analyse rationnelle implacable. De toute façon, dans le domaine des relations humaines, il ne saurait y avoir d’analyse implacable.

Aujourd’hui, les journées de la femme, la parité et autres envolées féministes larmoyantes sur la condition féminine me tordent le ventre. On dirait que rien n’a bougé ces dernières décennies. Bien sûr, je sais qu’il y a toujours à faire pour celles qui sont dominées, battues et exploitées par des hommes indignes. Mais il ya aussi beaucoup d’hommes en souffrance. Permettez-moi d’exposer la situation de ces hommes qui se trouvent laminées par l’avidité féminine lorsque l’amour s’est éteint. Car lorsque les sentiments sont morts, il y a des femmes qui redeviennent calculatrices et matérialistes et à côté desquelles la plupart des hommes sont de candides amateurs.

Regardez bien l’histoire ou la politique et demandez-vous qui mène réellement le monde ? Observez dans la cours de l’école les petites filles de 8 ans et regardez les garçons du même âge.

En tout cas, je constate dans ma génération un naufrage de ces hommes parvenus au milieu de la quarantaine. Pour leur famille, ils ont sacrifié leurs amis, mis entre parenthèses leurs passions de jeunesse. Ils ont travaillé dur au boulot et ils ont travaillé au foyer pour ne pas subir le reproche de ne rien faire à la maison. Sur cette génération pèse le poids de quelques siècles de machisme universel dont nous serions comptables en quelque sorte. Il fallait réparer les erreurs de nos pères…Et pourtant, ces hommes se retrouvent un jour abandonnés par leurs épouses quand ils ne sont pas de surcroît déshonorés, spoliés et plumés.

Encore une fois, ne le prenez pas trop mal mesdames. Je suis habité par une âme sicilienne, qui me conduit à vouer une adoration sans borne pour le beau sexe. Mais au nom du politiquement correct ambiant et étouffant, je me suis efforcé de refouler un machisme congénital qui aboutit pratiquement à une autocastration destructrice.

Pourtant ce machisme est comme un folklore destiné à vous séduire et une faiblesse destinée à nous protéger. Il cache en tout cas une peur ancestrale de l’abandon qui commence dès le plus jeune âge.

A partir de 25 ans, les femmes ressentent leur premier désir d’enfant et reprochent souvent aux hommes leur légèreté : « les hommes ne sont pas sérieux ; ils sont d’éternels enfants ; ils ne veulent pas s’engager, pensant à s’amuser avec leurs copains… ». Voilà ce que pensent généralement les femmes de nous à ce moment. Il est vrai que le mariage et la famille nous font peur car on pressent tous les sacrifices que cela implique. Mais une fois que l’on s’engage, que l’on saute le pas, c’est un engagement pour la vie. Telle est à nouveau l’âme sicilienne…

Puis les enfants naissent et grandissent et la femme devient mère, traitant son mari non plus comme un homme à conquérir et séduire, mais comme le dernier enfant de la famille dont il faudrait revoir ou terminer l’éducation.

Et à force d’infantiliser son homme au point de lui faire perdre sa personnalité, elle lui annonce un jour qu’elle ne l’aime plus.

L’abandon tant redouté se produit.

Voilà pourquoi, mesdemoiselles, votre compagnon hésite à s’engager. Il vous aime vraiment mais il est terrorisé. Inconsciemment, il pressent cette histoire mille fois répétée. Il perdra ses copains, il abandonnera ses passions et finalement, il perdra son identité d’homme… sauf s’il rencontre le véritable amour, pas celui qui oppose les sexes mais celui qui les réunit en une harmonie heureuse.