Tothom es lamenta del fracàs de la cimera climàtica de Copenhaguen, però en realitat ha estat un èxit. Per què? Doncs, perquè s'ha evitat un acord vinculant en matèria energètica que portaria el món a la misèria. De fet, la falta d'acord ha tret un pes de sobre a molts governs. Els occidentals poden donar la culpa a la Xina i l'Índia, exhonerant-se de tota responsabilitat i els països en desenvolupament podran seguir amb el seu desenvolupament sense trabanquetes ecocondríaques. Guy Sorman:
En leur for intérieur, bien des dirigeants américains et européens doivent se réjouir de ce non accord : car tous ne croient pas au réchauffement et un accord contraignant aurait été pour l’Occident une sorte de suicide industriel. Et les Indiens et les Chinois pourront continuer leur développement qui exige, en l’état actuel de leurs ressources, la consommation de carbone. Rappelons que, sans le charbon, l’humanité en serait encore à l’âge de pierre.
Qui sont les perdants de Copenhague ? L’immense bureaucratie qui s’est greffée sur l’idéologie réchauffiste verra ses crédits réduits : dommage pour elle qui rêvait d’une ONU de l’environnement, pourvoyeuse de prébendes. Autre victime : le camp des idéologues et activistes anticapitalistes qui s’étaient recyclés dans l’écologisme profond. Ces anciens Rouges masqués en Verts ont manqué leur coup d’Etat. Une occasion manquée aussi pour les chefs d’Etat kleptocrates qui réclamaient des compensations financières au nom de la Justice climatique : le Tiers mondisme a tenté, à Copenhague, de se recycler en réchauffisme de la même manière que les anticapitalistes s’étaient recyclés en amis de la Nature. Double échec pour une double imposture.