Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

divendres, 4 de desembre del 2009

Qui treurà profit del declivi d'Obama?

En menys d’un any, Obama ha passat de ser el rei del mambo a tenir una popularitat per sota del 50%. De moment,  com diu Guy Sorman, la seva principal aportació a la història dels EUA ha estat el ser elegit. Des d’aleshores, s’ha mostrat incapaç de convertir les seves paraules en fets. Com dèiem fa uns dies, Obama s’està fent fonedís. Però, a qui beneficiarà el seu declivi? Als republicans convencionals? No està tant clar.

Le déclin d’Obama ne profite cependant pas à l’opposition Républicaine : le Parti Républicain partage avec les Démocrates une même opprobre populaire, les uns et les autres perçus comme souvent corrompus et incompétents.La force montante que ses adversaires qualifient de "populiste" est une confédération de mouvements spontanés, férocement hostiles à l’Etat plus encore qu’à Obama. Partout surgissent des Tea parties (en souvenir de la révolte des Bostoniens contre les taxes britanniques sur le thé dans les années précédant la Déclaration d’indépendance). Ces manifestations publiques, issues de « l’Amérique profonde » , sont cristallisées par le projet Obama d’assurance médicale pour tous. A priori, noble projet : mais confus dans son expression et au poids fiscal mal évalué. Serait-ce une révolte des riches, ou des classes moyennes déjà assurées (par les assurances privées) contre des pauvres ou des inconséquents non assurés ? En partie, oui, puisque 80% des Américains sont assurés et se déclarent plutôt satisfaits de leur assurance privée (ou publique pour les personnes âgées et les nécessiteux).


Par-delà ce refus de partager, les Tea parties représentent un combat pour des « valeurs », à peu près incompréhensibles aux Européens : avant tout, pouvoir vivre au plus loin de l’Etat et si possible sans Etat du tout. L’assurance sociale obligatoire est donc ressentie comme une intrusion supplémentaire dans la vie privée des Américains, déjà fliqués dans leurs habitudes (interdiction du tabac, par exemple) par un gouvernement paternaliste. Cette Amérique sans Etat est évidemment un mythe mais rien ne mobilise plus les foules que les mythes. À ces rebellions dispersées contre l’étatisme d’Obama (invariablement qualifié de socialisme par ses adversaires – la connotation qui tue), il manque un chef. Ce pourrait être, c’est presque l’inénarrable Sarah Palin.