Dans un angle du ring se tiennent ceux qui disent que Bush avait raison quand il affirmait que seules comptent la liberté et la démocratie. Ils affirment que les Etats-Unis occuperaient une meilleure position dans la région si le gouvernement Obama avait repris à son compte la vision qu’avait Bush du changement de régime au nom des droits et des libertés des peuples, au lieu de se montrer enclin au pragmatisme et de s’accommoder de régimes dictatoriaux comme en Iran en 2009 et dans d’autres pays arabes plus récemment. En face se trouvent ceux qui accusent la guerre en Irak, déclenchée au moins en partie par Bush afin de créer un pôle de démocratie dans la région, d’avoir infligé aux défenseurs de la démocratie au Moyen-Orient ce qui a peut-être été leur revers le plus cuisant au cours des dix dernières années.
Elliott Abrams, conseiller adjoint à la sécurité nationale durant la présidence de Bush, explique que ce dernier était fermement convaincu que les Arabes éprouvaient le même désir de “liberté” que les autres peuples et que les dictatures “ne sont jamais vraiment stables”. Les récents événements en Tunisie, en Egypte et au Yémen “sont apparemment une surprise” pour le gouvernement actuel, qui a mis au rancart “l’agenda de la liberté” comme étant trop “idéologique”, commente Elliott Abrams, aujourd’hui spécialiste du Moyen-Orient au Council on Foreign relations. S’exprimant dimanche dans les colonnes du Washington Post, il cite un extrait d’un discours de Bush en 2003 : “Tant qu’au Moyen-Orient, la liberté ne pourra toujours pas prospérer, la région restera synonyme de stagnation, de ressentiment et d’une violence qui ne demande qu’à s’exporter.” Il ajoute que “la révolte en Tunisie, la vague gigantesque des manifestations en Egypte et les marches plus récentes au Yémen montrent toutes clairement que Bush avait raison — et que le rejet de cette orientation par le gouvernement Obama n’est rien moins qu’une tragédie.”
(Josep Pla)
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diumenge, 6 de febrer del 2011
I si Bush tenia raó?
Howard LaFranchi: