Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

diumenge, 31 d’octubre del 2004

General DeLong: com va fugir Bin Laden de Tora Bora i com van desparèixer les ADM de l'Iraq



Fa dies que volia fer una anotació sobre el nou llibre del general nord-americà Michale DeLong, segon comandant de la CentCom, però me n'havia oblidat. Ara, després del vídeo de Bin Laden i de l'alucinant reacció de Kerry acusant Bush (no és la primera vegada) d'haver-lo deixat escapar de Tora Bora, m'ha vingut a la memòria. DeLong explica molt clarament el perquè de la fugida de Bin Laden, les evidències que hi ha sobre el trasllat de les ADM de l'Iraq cap a Síria i moltes altres coses més. Ho diu en francès a Checkpoint i en anglès a The Command Post.

Et ce qu’il se passait à l’époque, lorsque ben Laden était dans les caves de Tora Bora, c’est qu’il s’agissait d’une zone tribale pleine de civils. Il était impossible d’y aller avec des soldats de n’importe quelle armée – et spécialement pour nous – parce qu’il aurait fallu les affronter pour atteindre ben Laden. Que nous ayons pu l’avoir reste à démontrer. C’était une tribu sur la frontière, et les seuls types acceptés dans le secteur étaient les soldats de l’armée pakistanaise. Et l’on sait combien il est difficile de garder une frontière – prenez par exemple le Texas, le Nouveau Mexique et l’Arizona. Nous n’avons pas tué de civils sans nécessité à Tora Bora. Nous savons de par nos multiples sources de renseignements que nous avons blessé ben Laden. Mais il s’est effectivement enfui. Si nous avions tué un grand nombre de civils, nos chances de mettre sur pied des élections en Afghanistan n’auraient jamais existé. C’était une décision diplomatique, et non politique, afin de pouvoir réunir ce pays. Nous savions que tuer ou capturer ben Laden était important. Mais se débarrasser d’Al-Qaïda et donner au pays un sentiment positif et nationaliste était aussi important.
Pel que fa a les armes de destrucció massiva, DeLong explica que hi ha evidències que van ser traslladades a Síria 48 hores abans de l'inici de la guerra.

Deux jours avant le 19 mars 2003, nous avons vu passablement de véhicules entrer en Syrie. Nous ne pouvions pas les poursuivre, parce que nous avions dit laisser 48 heures à Saddam. Un grand nombre de dirigeants irakiens sont allés en Syrie, et une grande quantité d’ADM également. Nous avons eu des indications selon lesquelles certaines sont allées au Liban, et d’autres probablement sont allées en Iran. La taille de l’Irak est à peu près celle de la Californie. Les sept huitièmes du pays sont désertiques. Nous avons calculé que l’on peut probablement enterrer 16 tours Eiffel ou 16 Empire State Buildings dans le désert sans jamais les retrouver. Voici 4 mois, ils ont creusé au beau milieu du désert et ils ont trouvé quelque chose. C’était un MiG-25 Foxbat que les Irakiens avaient enterré dans le sable. Nous n’aurions jamais pu trouver cela. Avec les armes biologiques, on peut placer un programme de recherche presque entièrement dans une valise. On peut probablement mettre toute une industrie de production d’armes chimiques dans une camionnette. Oui, ils avaient des ADM et aujourd’hui on ne peut les retrouver. Les gens qui ont été capturés, comme la docteur Germe et Ali le Chimique, le meurtrier des Kurdes, ne parlent pas.

I per què no parlen?

Je ne peux pas vous le dire avec certitude, mais je suppose que chaque individu proche de Saddam ayant une forte personnalité et des sentiments marqués est déjà mort. Tous ceux qui ne pouvaient pas garder un secret sont déjà morts. Jusqu’à ce que Saddam soit assassiné, exécuté ou quoi que ce soit, ils ne parleront pas. Ils ne diront probablement rien jusqu’à ce qu’ils soient sûrs qu’il ne reviendra pas.