No tinc temps de traduïr-lo, però us recomano que llegiu aquest teletip de l'Agència France Press perquè comproveu on està l'autèntic horror i perquè els que no ho publiquen es converteixen en els seus còmplices.
FALLOUJAH (Irak), 17 nov (AFP) - Des otages appelant à l'aide et implorant le pardon ont été découverts dans des prisons secrètes à Falloujah par les Marines au fur et à mesure qu'ils avançaient dans ce bastion sunnite.
Au moins deux prisons et plusieurs chambres de torture ont été découvertes dans la ville située à 50 km à l'ouest de Bagdad, où gisaient des cadavres pourris ou ayant la tête coupée.
Ces "centres de détention" étaient improvisés dans les chambres et les salons des maisons où les extrémistes ont installé des barres de fer et vidé leurs chargeurs dans le dos et la tête de leurs "prisonniers".
Les groupes islamistes ont pris en otages plus de 150 étrangers depuis avril 2004 après qu'une offensive américaine a permis à ce bastion sunnite de basculer entre les mains de la rébellion.
Connue comme la Ville des mosquées, pour ses centaines de minarets se dressant vers le ciel, Falloujah est devenue la cité de la mort, où au moins 27 corps, certains les bras et les jambes amputés, ont été découverts depuis huit jours, selon un décompte de l'AFP.
Plus de 1.200 rebelles, 39 soldats américains et cinq soldats irakiens ont été tués depuis le début de l'offensive le 8 novembre. Cependant aucun bilan de victimes civiles n'est disponible.
Selon le lieutenant-colonel Patrick Malay, l'une des chambres de torture aurait servi au groupe de l'islamiste Abou Moussab al-Zarqaoui pour décapiter des otages étrangers, y compris l'Américain Nicolas Berg dont le corps a été découvert début mai.
La maison, coincée entre deux magasins, a été dynamitée par les Marines avant que les journalistes ne s'y rendent à cause des grandes quantités d'explosifs qui s'y trouvaient.
Les hommes du capitaine Ed Bitanga, qui ont découvert la maison, ont décrit un spectacle d'horreur. Les murs sur lesquels était accrochée une bannière portant l'inscription "Unicité et guerre sainte" (ancien nom du groupe de Zarqaoui) étaient peints en blanc.
La chambre était maculée de sang, affirme l'officier américain.
Avant que les Marines ne quittent la pièce, ils ont entendu des coups sur le mur. Après inspection, ils ont retrouvé un homme ligoté dans une salle de bains qui leur a affirmé qu'il était chauffeur de taxi.
Dans un autre bâtiment, ils ont trouvé un homme dans une salle de bains. Il venait d'une riche famille de Bagdad et les ravisseurs avaient exigé 250.000 dollars pour sa libération.
"Ils nous a dit +je veux rentrer en Irak+ et nous lui avons répondu qu'il était en Irak. Il était vraiment surpris parce que ses ravisseurs étaient Syriens", raconte un des soldats américains.
Au moins dix ateliers de production de bombes ont été découverts dans le nord-ouest de Falloujah, selon des Marines.
Les hommes du capitaine Bitanga ont aussi retrouvé le chauffeur syrien des deux journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot kidnappés en août au sud de Bagdad. Mohammad al-Joundi a été retenu deux semaines avec les journalistes qui ont ensuite été conduits vers une destination inconnue. Selon M. Joundi, plusieurs personnes étaient détenues avec lui.
Une autre prison a été découverte vendredi par les Marines où les journalistes de l'AFP se sont rendus.
Les Marines, patrouillant le quartier nord de Jolan, ont entendu des cris en provenance d'un immeuble. Après inspection, ils ont découvert trois cellules avec des barres de fer et des murs noirs. Deux hommes carbonisés y gisaient.
Deux hommes, retardés mentaux, Khamis et Ahmed Issaoui, amaigris, ont été libérés de ces cellules. Ils n'avaient pas été nourris depuis six jours.
Lundi, douze corps d'hommes, liés les uns aux autres, ont été découverts dans deux maisons, alors que sept hommes en vie ont été retrouvés dans une habitation mitoyenne en briques. Ils ont affirmé avoir senti l'odeur de la mort et étaient en état de choc.
"Il semble qu'il aient été férocement battus", selon le sergent Gary Caduto.
ADDENDA.- Sobre el mateix tema llegiu aquest article del Times.