Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dilluns, 3 d’abril del 2006

La "resistència" iraquiana retira Al-Zarkawi de la direcció política

Segons l'AFP:
La "résistance" en Irak a remplacé le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui par un Irakien à la tête de l'insurrection et l'a cantonné à l'action militaire, loin de toute politique, a affirmé dimanche à l'AFP à Amman le fils d'Abdallah Azzam, maître à penser du chef d'Al-Qa´da, Oussama ben Laden.
"Le haut commandement de la résistance en Irak a demandé à Zarqaoui de renoncer à son rôle politique et de se cantonner à l'action militaire, en raison de plusieurs erreurs commises, qui ont donné une image négative de la résistance", a indiqué Houdayfa Azzam, qui affirme être en contact avec la "résistance" irakienne.
Il a indiqué que "Zarqaoui s'est plié à ces ordres et que la résistance a choisi, il y a deux semaines, un Irakien, Abdallah ben Rached al-Baghdadi, pour le remplacer" à la tête de l'insurrection.
Houdayfa Azzam, 35 ans, dont le père est connu comme l'"émir des Moujahidine", a assuré, à Amman o¨ il réside, recevoir "régulièrement des informations de sources très fiables sur la résistance en Irak".
Selon lui, Zarqaoui a "commis plusieurs erreurs politiques et a été blÔmé par le commandement de la résistance à l'intérieur et à l'extérieur de l'Irak, notamment par les Imams qui, au terme de longues tractations, ont exigé qu'il se consacre à l'action militaire".
Azzam a cité comme erreurs le fait que "Zarqaoui ait créé une organisation indépendante, Al-Qa´da en Irak, et se soit permis de parler au nom du peuple et de la résistance irakiennes, alors que ce rôle revient uniquement aux Irakiens".
"Zarqaoui s'est engagé à ne plus mener d'opérations contre des voisins de l'Irak, après avoir été critiqué par la résistance pour ces opérations considérées comme violant la chariia" (loi islamique), a ajouté Azzam.
Plusieurs attentats ou tentatives d'attentats en Jordanie, voisin de l'Irak, ont été revendiqués par le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, les plus meurtriers ayant eu lieu contre trois hôtels à Amman le 9 novembre 2005, faisant 60 morts.
"Le courant de la véritable résistance l'a emporté", a affirmé Azzam, selon qui "des erreurs passées, notamment certaines prises d'otages, ne se répèteront pas".
Interrogé sur l'enlèvement de journalistes, Azzam s'est contenté de répondre "tous les journalistes ne sont pas innocents".
"La résistance est contre l'envahisseur. C'est une chose naturelle et un droit légitime", a-t-il insisté.
Il a révélé que la libération de la journaliste américaine Jill Carol a permis la libération "d'épouses ou de soeurs de nos frères de la résistance".
"Lorsque l'armée américaine ne réussit pas à arrêter des membres de la résistance, ils arrêtent leurs épouses ou d'autres femmes de leurs familles", a-t-il dit.
"La résistance a voulu profiter de l'expérience militaire de Zarqaoui", a-t-il dit, soulignant que ce dernier est "aujourd'hui plus fort sur le terrain".
Il a affirmé que "cinq organisations se sont ralliées à Zarqaoui: l'armée des Moujahidine, Ansar al-Islam (actuellement connu sous le nom de Ansar al-Sunna), l'Armée islamique de libération de l'Irak, Al Tawhid Wal-Houjra et les Kataeb de la révolution".
Selon lui, la vaste opération lancée par l'armée américaine et les forces irakiennes mi-mars dans une zone proche de Samarra, au nord de Bagdad, visait à "casser la fusion de ces cinq groupes".
Le chef du Commandement central américain (Centcom), le général John Abizaid, avait affirmé que "cette offensive était liée au fait que dans cette région il y a quelques noyaux durs d'Al-Qa´da et des noyaux durs de groupes rebelles".
Oussama ben Laden avait décidé en 1984 de quitter son pays, l'Arabie saoudite, et de suivre en Afghanistan le Palestinien Abdallah Azzam. Ce dernier et deux de ses fils devaient périr le 24 novembre 1989 en Afghanistan dans l'explosion de leur voiture.
Houdayfa Azzam lui est resté en Afghanistan avec sa mère pendant plusieurs années.
Abdallah Azzam, auteur d'une encyclopédie du jihad en cinq volumes, livre de référence pour de nombreux musulmans, est le fondateur du mouvement des Frères Musulmans en Palestine.
Il estimait que "lorsqu'un pays musulman est occupé, la charia (préceptes de l'islam) impose à tous les musulmans dans le monde d'oeuvrer à libérer cette terre", aime à rappeler son fils.