En la seva edició d'avui, "Le Canard enchaîné" revela que la "gola profunda" que va fer arribar al jutge els documents de l'afer Clearstream, era el vicepresident del grup aeronàutic EADS, Jean-Louis Gergorin. L'edició d'avui de "Le Monde" se'n fa ressò.
L'auteur de l'article, signé Jérôme Canard, a expliqué au Monde.fr avoir demandé des explications au juge Van Ruymbeke sur cette affaire. Ce dernier a confirmé que cette réunion a bien eu lieu et a déploré une "instrumentalisation". "J'ai rencontré, à l'initiative et en présence d'un avocat irréprochable auquel je suis lié par un engagement de confidentialité, le vice-président d'EADS, qui avait des révélations à me faire sur l'affaire des frégates de Taïwan, mais qui craignait pour sa vie dans un dossier jalonné de morts", a déclaré le magistrat au Canard enchaîné. "Je comprends aujourd'hui à quel point j'ai été instrumentalisé. Fort heureusement, j'ai déjoué le piège qui m'était tendu. Tout cela me met très en colère", a-t-il conclu.Aquest migdia, Gergorin ha dimitit el càrrec de vicepresident del grup aeronàutic EADS.
Per més referències sobre l'afer Clearstream, vegeu la meva anotació anterior "Un Watergate a la francesa".
"Le Canard" publica també que Jacques Chirac tenia 45,7 milions d'euros en un compte secret al Japó dipositats per una misteriosa "fundació cultural".
AFP.-Le spécialistes français du renseignement français Philippe Rondot a déclaré devant les juges chargés de l'affaire Clearstream que le président Jacques Chirac possédait un compte au Japon, assure l'hebdomadaire Le Canard enchaîné dans son édition à paraître mercredi.
Selon la déposition, le 28 mars, du général Rondot, citant lui-même des documents des services secrets français (DGSE), la somme de 300 millions de francs de l'époque (45,7 millions d'euros) aurait été versée sur ce compte, à la Tokyo Sowa Bank, au cours des dernières années par une mystérieuse "fondation culturelle".
Le Canard enchaîné mentionne que l'existence de ce compte est apparu "au détour de la conversation" entre M. Rondot et les juges sur l'affaire Clearstream qui provoque un scandale politique en France.
Le général Rondot, conseiller pour le renseignement et les opérations spéciales du ministre de la Défense entre 1997 et 2005, a été entendu pendant 14 heures par deux juges le 28 mars dans le cadre de l'affaire Clearstream.
Cette affaire provoque des remous aux plus hauts sommets de l'Etat. L'actuel Premier ministre Dominique de Villepin est notamment soupçonné, ce qu'il nie, d'avoir demandé en janvier 2004 au général Rondot d'enquêter sur plusieurs personnalités politiques, dont l'actuel ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, faussement accusé par un mystérieux "corbeau" de détenir des comptes occultes à l'étranger.
Le président Chirac a une passion pour le Japon, ses arts et le sumo. Le Canard Enchaîné souligne que M. Chirac a effectué "plus de cinquante voyages" dans ce pays ces dernières années.