Avui, l'exèrcit d'Israel entrega al ministre de defensa l'informe de la investigació. Òbviament, és un informe de part. Però no per això s'ha d'acceptar o rebutjar cegament. Cal veure la consistència de les proves i de les interpretacions. De moment, s'ha filtrat això:
JERUSALEM (AP).- Une commission d'enquête militaire israélienne a semble-t-il conclu que l'explosion de la plage de Gaza qui a fait huit morts vendredi dernier avait, selon toute probabilité, été causée par une mine posée par des activistes palestiniens et pas par un obus israélien. Les conclusions de cette commission doivent être rendues publiques dans la journée.
Selon des sources militaires israéliennes s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, la commission devrait estimer que ce sont probablement des militants du Hamas qui ont placé une mine sur la plage. Les enquêteurs sont parvenus à cette conclusion en examinant deux éclats extraits de deux blessés qui ont été hospitalisés en Israël. En outre, le tout dernier obus israélien tiré avant la déflagration de la plage l'avait été sept minutes auparavant et il était tombé à 250 mètres du lieu de la bavure supposée.
Enfin, après l'explosion, les militaires israéliens ont vu des militants du Hamas recueillir des éclats dans une tentative apparente de cacher la cause du drame.
Els radicals palestins, especialment els islamistes, solen atribuir a Israel els ajustaments de comptes entre les diferents faccions palestines o simplement els accidents provocats per la seva imprudència, com és el cas recent d'una camioneta plena d'explosius de Hamas que va explotar en una manifestació palestina a Gaza.
D'altra banda, en plena crisi interpalestina, quin benefici polític podia obtenir Israel d'un atac deliberat contra civils palestins? Pel contrari, Hamas si que podia obtenir-lo ja que la matança posa en dificultats la maniobra política d'Abbas de convocar un referèndum sobre el "document dels presos" que reconeix implícitament Israel en les fronteres de 1967.
Tot i l'amor que professen els islamistes al martiri i al suïcidi, no vull creure que Hamas organitzés deliberadament la massacre de la plantja de Gaza, però si que intentés aprofitar-la políticament traspassant, com fan sempre, la responsabilitat a Israel i desviant així l'atenció sobre la probabilitat que fos una de les seves mines la que hagués mort la família de la petita Houda.
Però el més greu de tot és que aquest prejudici mediàtic cap a Israel el té també la diplomàcia europea que, ahir, sense esperar ni tant sols als resultats de la investigació, va condemnar Israel. Per a la diplomàcia europea no existeix la pressumpció d'innocència. L'únic que existeix és quedar bé amb els islamistes, demostrar que nosaltres si que som bons, i no com els dolents dels americans, que no permetem que s'insultin les sagrades creences musulmanes i que per això fins i tot retirem la nacionalitat holandesa a Ayaan Hirsi Ali i estem estudiant la reintroducció del delicte de blasfèmia en els nostres codis penals.
ADDENDA.- Avui, la internacional mediàtica ha tornat a presentar l'atac israelià contra una furgoneta de terroristes de la Jihad Islàmica gairebé com un atac indiscriminat contra la població civil, provocant la mort d'onze persones, entre les quals "dos activistes" i "dos nens". Una anàlisi de Ilan Tsadik que recull Chroniques de l'Extrême-Centre.
La fourgonnette interceptée contenait des missiles Grad de fabrication soviétique, et non des Qassam ou autres Katiouchas. Sur la base des images rapportées par des cameramen palestiniens travaillant pour des agences internationales, on distingue parfaitement des miliciens occupés à évacuer les obus caractéristiques de ces armes pendant que les services sanitaires se consacraient aux morts et aux blessés.
Les obus des Grad sont caractéristiques. Ils ont une longueur d’environ deux mètres et sont quatre fois plus larges que les Qassam. Nul doute que l’équipage de la camionnette, que l’agence de presse officielle française persiste, à l’encontre du bon sens, à identifier par le terme d’activistes, s’appliquant, en français, à des personnes impliquées dans une action exclusivement politique, était en route vers un site d’où il entendait procéder au lancement de ces projectiles. Or ces obus possèdent une portée pouvant atteindre une vingtaine de kilomètres et une charge utile capable de tuer un nombre important d’individus et d’infliger des dommages considérables.
Dans les conditions que je décris ci-dessus, l’armée israélienne disposait de deux choix théoriques : le premier, permettre aux terroristes de procéder au lancement, et le second, les en empêcher par une action violente et ciblée. Nos lecteurs comprendront aisément, qu’en pratique, et vu la tâche de protection de nos concitoyens qui lui incombe, Tsahal avait l’obligation d’intercepter le véhicule en question, ses servants et son chargement.
Quant aux victimes civiles, qui ont fait dire au président de l’Autorité Palestinienne, M. Mahmoud Abbas, qu’il s’est agi “d’un crime israélien visant des civils dans une zone peuplée”, encore importe-t-il de définir la responsabilité de leur malheur. Ce, immédiatement après avoir corrigé M. Abbas : des terroristes s’apprêtant à tirer des missiles Grad sur des agglomérations israéliennes ne sont pas des civils mais des terroristes, dans toute l’exemplarité de la définition qui les caractérise.
Des tirs de Grad sur Israël pour venger la mort de Palestiniens tués par le Hamas ?