Lluny de la propaganda de la internacional mediàtica, que ara redescobreix l'Afganista, podeu llegir una anàlisi basant completa de la situació en aquell país. En el Wall Street Journal, en anglès. Aquí, en francès.
La bataille dans le sud n’est pas un signe, comme certains pourraient le penser, que l’Afghanistan a été perdue. Avec la traque d’al-Qaida menée par les forces américaines à la frontière avec le Pakistan et la lenteur du gouvernement de Kaboul à affirmer son autorité, un vide politique et sécuritaire a émergé dans la région. Celui-ci a progressivement été occupé par les seigneurs de la drogue, les anciens combattants talibans et les chefs tribaux qui ont peu en commun mis à part un grand intérêt à ce que l’état d’instabilité continue.
L’argent de la drogue et la porosité de la frontière pakistanaise ont permis aux talibans de se réarmer et de recruter de nouveaux combattants. Certaines écoles pour filles, une grande réalisation dans l’Afghanistan post-talibans, ont été obligées de fermer. Des chefs locaux ont soutenu les talibans tandis qu’une population qui avait de grands espoirs pour l’avenir s’est retournée contre Kaboul et l’Occident.
En réaction, l’O.T.A.N. a doublé cet été le nombre d’hommes dans le pays - le portant à 20.000 - et s’est installée dans le pays. Sa première tâche a été de reprendre le terrain. Dans les sociétés tribales, les autochtones veulent savoir qui va gagner avant de choisir leur camp. Beaucoup d’Afghans ont douté de la volonté combative de l’O.T.A.N. . La conclusion de l’opération Méduse devrait contribuer à dissiper ces doutes.
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L’Afghanistan requiert de la patience et de la responsabilité, deux qualités rares au sein des capitales occidentales. Pourtant il convient de contrer le fatalisme dominant et d’affirmer l’évidence: les succès se suivent. Après 30 ans de guerre qui ont renvoyé l’Afghanistan au Moyen-âge, la plus grande partie du pays est désormais en paix. Le président Hamid Karzai est largement populaire et le gouvernement a été élu démocratiquement. Plus de quatre millions de gens qui avaient été forcés de fuir leur foyer en raison de la guerre sont revenus depuis que les Etats-unis ont défait les talibans fin 2001. La croissance économique a été de 14% en 2006. Six millions d’enfants sont scolarisés et 50 partis indépendants sont enregistrés.