Connaissez-vous Laleh Sedigh? C'est une femme iranienne extraordinaire. Elle est intelligente (ingénieur industriel de formation), courageuse, jolie et...double championne d'Iran de courses automobiles. Son surnom en Iran est révélateur : "la petite Schumacher iranienne". Intégrée depuis 2004 dans le cercle fermé des pilotes de compétition elle a, à la stupéfaction générale, écrasée ses adversaires masculins, remportant en 2004 et 2005 le titre national de vitesse automobile sur circuit. L'affirmation au grand jour de la supériorité d'une femme sur les hommes, de surcroit dans une discipline où les hommes aiment à se dire dominateur, a fini par énerver les mollahs iraniens.
Bien partie pour remporter un troisième titre consécutif, idole des femmes iraniennes qui pouffaient de rire en silence devant l'humiliation subie par les hommes, Laleh Sedigh s'est vue interdire le 22 septembre le départ d'une épreuve majeure. Elle n'a pu en effet prendre le départ de la course se déroulant sur l'Azadi Stadium de Téhéran. Cette interdiction de courir l'empêche de pouvoir marquer les points nécessaire pour remporter un troisième titre. Pire, une circulaire gouvernementale est tombée : elle met un terme à la mixité sportive et limite désormais les femmes aux seules compétitions féminines.
Quant au président de la fédération automobile, Hossein Shahryari il s'est fendu d'une déclaration ridicule pour justifier cette interdiction : "Les femmes ne sont pas championnes dans ce sport, elles ne sont que participantes. Si elles respectaient davantage les règles de l'islam, elles n'auraient pas de tels problèmes". Apparemment l'islam a pour devoir de protéger les mâles iraniens devant la supériorité des femmes iraniennes.
La repressió, però, no perdona ni els aiatolàs. La notícia és d'ahir: Detenen a Teheran un aiatolà partidari de la separació de la religió i la política
Reuters, Téhéran, 8 octobre – Un haut dignitaire religieux musulman chiite opposé au système de loi cléricale en Iran a été arrêté dimanche à la suite d’affrontements entre ses partisans et les forces policières devant son domicile dans la capitale iranienne, ont rapporté les agences de presse iraniennes. L’ayatollah Mohammad Kazemeini Boroujerdi a été mené en prison aux côtés de plusieurs de ses partisans, selon l’agence de presse iranienne des étudiants, ISNA, qui cite le vice gouverneur de Téhéran, Abdollah Rowshan. Les autorités iraniennes se méfient de tout acte de défi, en particulier de la part de dignitaires religieux, au système clérical qui a été établi après la révolution islamique de 1979 par le leader révolutionnaire, l’ayatollah Ruhollah Khomeini.