Deux semaines après le meurtre du journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink, le plus célèbre des écrivains turcs, Orhan Pamuk, a quitté la Turquie pour les Etats-Unis dans la plus grande discrétion. Officiellement parti pour New York pour ses activités culturelles, explique le quotidien suisse Le Temps, ce voyage ressemble pourtant à un exil. Car l’arrestation du meurtrier de Hrant Dink a mis au jour les pressions et menaces auxquelles Orhan Pamuk est confronté pour ses prises de position sur le conflit kurde et la question arménienne.
Els fets ocorreguts darrerament a Turquia senyalen clarament que, ara per ara, el perill per a la demoràcia i la modernització del país provenen més dels sectors ultranacionalistes que del govern “demo-musulmà”. Ho explica molt clarament, Guy Sorman:
Ces menaces sur les libertés des Turcs ne viennent plus des partis musulmans ; ceux-ci, au pouvoir depuis quatre ans, n’effraient plus grand monde même s’ils agacent prodigieusement l’opposition laïque. Il faut admettre que le Premier ministre Recep Tayip Erdögan a tenu parole : son gouvernement est bien « démo-musulman », il n’est pas islamiste. L’innovation est considérable , une première dans les mondes musulmans , un modèle peut-être ? Le péril en Turquie est donc moins Vert que Brun : des mouvements crypto fascistes attisent la haine contre les « diviseurs » de la nation que seraient les Kurdes et les Arméniens.