Nicolas Sarkozy ha desmostrat en poques hores la seva singularitat, la seva empenta i la fortalesa de les seves conviccions. El mateix dia de prendre possessió com a sisè president de la cinquena República, Sarkozy va celebrar dos actes altament significatius. D’una banda, va anar a Berlín per reunir-se amb Angela Merke, en la seva doble condició de cancellera alemanya i presidenta de torn de la UE, i mostrar sense embuts la seva aoposta inequívoca per Europa i per l’eix franco-alemany. De l’altra,
l’acte d’homenatge als 35 joves comunistes assassinats pels nazis al Bois de Boulogne i la seva proposta que
la carta del resistent comunista executat
Guy Mocquet, de 17 anys, sigui llegida a totes les escoles de França, mostra el seu covenciment en la defensa i recuperació dels valors fonamentals.
Fidélité aux valeurs lorsque le Président fleurit les monuments de Georges Clémenceau et du général de Gaulle et, surtout, lorsqu’il se rend à la cascade du Bois de Boulogne pour y rendre hommage aux 35 jeunes résistants âgés de 18 à 25 ans fusillés par l’occupant le 16 août 1944. Et l’ouverture, à nouveau, lorsqu’il y est accueilli par l’historien Max Gallo, figure historique de la gauche socialiste.
Le dépôt de gerbe a été suivi de la lecture de la dernière lettre du jeune résistant communiste Guy Mocquet, exécuté le 22 octobre 1941. Prenant la parole pour la deuxième fois en l’espace de trois heures, le président de la Républiquea souligné que sa première décision sera « de demander au ministre de l’Éducation nationale que la lettre de Guy Mocquet soit lue, en début d’année, à tous les lycéens parce qu’un jeune homme de 17 ans qui donne sa vie à la France, c’est un exemple non pas du passé mais pour l’avenir».
Monsieur Sarkozy a ensuite évoqué les trente-cinq fusillés : « Les résistants sont jeunes. Ils vont mourir. Mais ce qu'ils incarnent est invincible : ils ont dit non, non à la fatalité, non à la soumission, non au déshonneur, non à ce qui rabaisse la personne humaine. Et ce non continuera d'être entendu bien après leur mort parce que ce non, c'est le cri éternel que la liberté humaine oppose à tout ce qui menace de l'asservir […] Ce cri, nous devons l'entendre encore. Ce cri, je veux que dans les écoles, on apprenne à nos enfants à l'écouter et à le comprendre. Si nous voulons en faire des hommes et non de grands enfants, nous avons le devoir de leur transmettre à notre tour cette idée de l'homme que les générations passées nous ont léguée et au nom de laquelle tant de sacrifices ont été consentis ».
