Fondée en 1945, l’Organisation des Nations Unies promeut officiellement la paix mondiale, la protection des droits de l’homme et l’amélioration du bien-être de toute l’humanité. Cependant, derrière la façade resplendissante de cette éclaration
d’intentions se cache une réalité très différente.
Avant tout, les Nations Unies n’ont jamais tant unifié les nations que les États, avec pour conséquence une mise sur un pied d’égalité morale, au nom de la souveraineté, de tous les régimes gouvernementaux, y compris les pires dictatures et tyrannies criminelles ; la distinction entre meurtre de masse et respect des droits de l’homme est réduite à une simple question d’opinion politique dépendant d’un vote majoritaire à l’Assemblée générale.
Ce relativisme moral s’est naturellement retrouvé dans la Commission des droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme qui lui a succédé. Puisque ce sont les États les moins respectueux des droits de l’homme qui y sont majoritaires, ils peuvent par leurs votes s’en prendre aux États plus libres, détournant ainsi l’attention de la misère et de l’oppression dans lesquelles ils maintiennent leurs propres populations. L’un des exemples les plus flagrants en est constitué par les résolutions totalement disproportionnées adoptées contre Israël, le seul pays relativement libre de la région, alors qu’à l’inverse, des organisations terroristes palestiniennes sont sponsorisées par l’ONU.
La vision des droits de l’homme de l’ONU souffre par ailleurs de son parti pris socialiste. En plus d’énumérer de véritables et essentiels droits individuels tels que le droit de propriété ou la liberté d’expression, la Déclaration des droits de l’homme inclut en effet une série d’articles impliquant des violations de ces mêmes droits.
Cette même tendance socialiste se retrouve dans les visées de centralisation fiscale de l’ONU, en particulier sa proposition d’une Organisation Fiscale Internationale, dans ses appels à toujours davantage d’aide au développement, malgré ’inefficacité patente de celle-ci à sortir les pays pauvres de la misère, ainsi que dans ses attaques contre la libre entreprise par le biais de la Convention sur le changement climatique et le Protocole de Kyoto qui s’en est suivi.
Quant au maintien de la paix, autre grand but de l’ONU, le bilan en la matière a été exclusivement négatif. L’ONU s’est montrée notoirement incapable d’empêcher les conflits ; au contraire, elle a offert un semblant de légitimité aux belligérants les plus agressifs, en les reconnaissant comme partenaires légitimes, voire en les incluant dans son Conseil de sécurité, en contribuant à leur financement, et en leur permettant de condamner les États moins oppresseurs qu’eux par le truchement de ses instances censées défendre les droits de l’homme.
Face à la nuisibilité de l’ONU et de ses programmes, lever les entraves étatiques au commerce et reconnaître et respecter universellement les droits de propriété individuels en tant que droits de l’homme authentiques sont de bien meilleures garanties pour une paix mondiale.
(Josep Pla)
Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst
Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.
divendres, 11 de maig del 2007
L'ONU perjudica la pau mundial
L'Institut Constant de Rebecque ha publicat un treball titulat "Comment l’ONU nuit à la paix mondiale" (23 pàgines en PDF) que val la pena llegir. (Via Le Mont de Sisyphe)