Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

divendres, 27 de juliol del 2007

Qui ens protegeix dels Cascos Blaus?

Una vegada més, els Cascos Blaus apareixen implicats en casos de corrupció de menors i abusos sexuals. Aquesta vegada a Costa d’Ivori, on més de 700 soldats de la pau els han acusat d’busos sexuals generalitzats i sistemàtics. Uns abusos que tenien lloc, a canvi d’aliments o diners, en cases llogades que convertien en prostíbuls al costat dels seus campaments. No donaven res per verd. De nenes d’11 anys fins a dones madures, tot i que la majoria eren noies de 14 a 18 anys.

L'ONU s'efforce de faire la lumière sur un nouveau scandale concernant un contingent de 730 casques bleus marocains qui sont consignés, depuis le 21 juillet, dans leurs quartiers de Bouaké, dans le centre de la Côte d'Ivoire. Plusieurs d'entre eux sont accusés de "nombreux cas d'exploitation et d'abus sexuels". Selon une enquête préliminaire de l'ONU, des éléments de ce contingent de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont eu des rapports sexuels répétés avec des jeunes filles de 14 à 18 ans, en échange de rations alimentaires ou de quelques dollars. Et ce, en toute impunité.

D'après des sources onusiennes, depuis leur déploiement en juin 2004, ces hommes se sont livrés à des abus "généralisés" et "systématiques". Ils louaient, aux abords de leur campement, des maisons dans lesquelles ils retrouvaient les jeunes filles. Ils sollicitaient également les faveurs de femmes majeures, dont certaines offraient leurs services aux abords du camp, en échange de nourriture ou de modiques sommes d'argent, dans une zone rebelle en proie à une extrême pauvreté, hors de portée de la justice et dont le tissu social a été anéanti par le conflit ivoirien.

Plusieurs enfants à la peau claire - une douzaine, selon une source - seraient, d'après leurs mères, nés de ces relations, strictement bannies par le code de conduite des soldats onusiens. Des abus perpétrés contre deux fillettes de onze ans ont également été signalés dans le rapport préliminaire. Informations non encore recoupées. "Cet univers pervers se crée souvent quand des soldats peu disciplinés sont parachutés au milieu de nulle part, avec une population vulnérable qui les perçoit comme une source d'argent", estime un responsable onusien, qui dénonce la "complaisance" des supérieurs hiérarchiques des soldats impliqués.