Les eleccions presidencials nord-americanes de l’any que ve potser donaran la Casa Blanca a un Demòcrata, però no hi haurà un canvi de fons en la política dels Estats Units. Ni un “New Deal” ni una “Great Society”. La revolució conservadora dels anys 80 encara no té alternativa. Així ho assegura Guy Sorman en una interessant anàlisi de la precampanya electoral nord-americana:
L’Irak ? Non. Le Dollar ? Pas plus. L’absence d’assurance sociale ? À peine. La débâcle du crédit immobilier ? Certes pas . Le réchauffement climatique ? À coup sur , non. L’Iran ? À la rigueur.
Rien de ce qui, vu d’Europe ou d’ailleurs, nous paraît constituer une sorte de crise américaine, ne déterminera les prochaine élections présidentielles. Ce qui emportera le choix des primaires puis l’issue finale relèvera avant tout , de la morale , de la religion, de la psychologie des candidats. Ces candidats sont-ils pieux ? Démocrates et Républicains, tous pratiquent ou le prétendent ; la piété est plus intérieure chez les Démocrates , affichée chez les Républicains. Mitt Romney est Mormon : est-ce suffisamment chrétien ? Huckabee est un pasteur baptiste ? Voici qui en fait un candidat crédible . Mais il est soupçonné d’avoir accepté des cadeaux , Hillary Clinton aussi : est-ce bien moral ?Barack Obama avec un tel prénom, n’est-il pas un peu musulman ? Par chance , il se trouve un pasteur qui se porte garant de sa foi chrétienne. Rudolf Giulani s’est marié trois fois ? Désormais, c’est juré, il est un mari fidèle. Le Président américain pourrait être noir, une femme, mais athée , jamais.