El tema l'ha tornat a posar sobre la taula el Tribunal Europeu dels Drets Humans al condemnar França per haver refusat concedir l'adopció d'un infant a una lesbiana.
En aquest tema sempre he partit del principi que no són els adults -siguin homos, heteros o concos- els que tenen dret a l'adopció, sinó que són els infants el que tenen el dret a tenir una família. Ho explica millor la sociòloga i feminista francesa Évelyne Sullerot:
Certes, des familles différentes existent, mais elles sont très rares. Contrairement à ce que l’on prétend, il ne s’agit pas d’un mouvement profond de la société. Le droit à l’enfant a l’avantage d’être un slogan militant séduisant dans un monde où pratiquement tout a été gagné sur le plan des mœurs. Je rappellerai simplement des évidences: la triade père-mère-enfant existe depuis que le monde est monde, et un sexe ne peut pas remplacer l’autre. Dans cette affaire, on commet l’erreur gravissime de mélanger sexualité et famille. L’individu est parfaitement libre de ses amours, libre de se marier ou pas, de faire une IVG ou pas. Mais son désir doit s’arrêter à l’enfant. On ne devient adulte que quand naît un enfant. C’est pourquoi il faudrait cesser de parler du désir d’enfant des couples homosexuels mais revenir à son désir à lui, l’enfant, qui reste finalement le grand oublié de cet étrange débat.