Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

divendres, 25 de juny del 2010

"Imperi": el nou enemic de l'esquerra feixista

Tothom sap el que volien els comunistes i com pretenien aconseguir-ho, però no està tant clar el que volen i com ho volen assolir els seus hereus actuals. Ernest Sternberg, de la Universitat de Buffalo, en un article publicat a Orbis titulat «Purifying the World: What the New Radical Ideology Stands For», intenta esbrinar-ho. Daniel Pipes en fa un resum
Ce que la gauche combat. Le pire ennemi est quelque chose qu'on appelle Empire (sans article défini), un monolithe prétendument planétaire qui domine, exploite et opprime le monde. Sternberg résume toutes les accusations de la gauche au sujet de l'Empire :

Les gens vivent dans la pauvreté, les aliments sont contaminés, les produits sont artificiels, le gaspillage est obligatoire, les groupes indigènes sont dépossédés et la nature même est ébranlée. Les ravages d'espèces invasives, la fonte des glaciers et le dérèglement des saisons représentent la menace d'une catastrophe mondiale.

L'Empire arrive à ses fins au moyen « du libéralisme économique, du militarisme, des sociétés multinationales, des grands groupes médiatiques et des technologies liées à la surveillance. » Le capitalisme, parce qu'il provoque des millions de morts qu'éviterait un système non-capitaliste, est également coupable de massacre.

(...)

Ce que la gauche recherche. Un premier mot d'ordre est authenticité : le caractère artificiel de l'Empire rend toute culture indigène semblable aux espèces en danger. La culture devrait être indigène, naturelle et protégée contre l'Empire et ses bassesses mercantiles (ex. Hollywood), son rationalisme frelaté et ses conceptions dénaturées de la liberté.

Un deuxième mot d'ordre est démocratie. La gauche rejette la structure froide et formelle d'une république mature et préfère encenser une démocratie non hégémonique qui permet à la base de mieux faire entendre sa voix. Sternberg explique que le processus démocratique « se déroulera au moyen de meetings débarrassés du contrôle pesant de la loi, de la procédure, du précédent et de la hiérarchie. » Ces termes pompeux cachent cependant une formule pour le despotisme ; toutes ces lois, procédures, précédents, hiérarchies servent un objectif bien réel.

Un troisième mot d'ordre est durabilité. Pour intégrer les économies à l'écosystème de la planète, le nouvel ordre « ira de pair avec l'énergie renouvelable, la culture biologique, les marchés de produits locaux et le recyclage en circuit fermé pour les industries, si celles-ci sont nécessaires. Les gens voyageront en transport public ou rouleront dans des voitures peu polluantes voire mieux, prendront le vélo. Ils vivront dans des bâtiments verts, construits avec des matériaux locaux et dans des villes qui grandiront naturellement au sein de biorégions. La vie sera libérée des émanations de carbone. Ce sera un mode de vie calme et permanent. »