Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

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dissabte, 31 de juliol del 2004

El comissari sortint Mario Monti diu que l'eix Blair-Aznar era útil pel futur de la UE, mentre que l'eix Paris-Berlín és un fre

El comissari europeu de la Competència, actualment en funcions, l'italià Mario Monti, ha dit en unes declaracions al "Corriere della Sera" que França i Alemanya són un fre per la UE, tant pel que fa a una major integració europea com per adoptar mesures liberals que fomentin la competència. Segons Monti, l'eix Blar-Aznar s'ha mostrat molt més últil que l'eix Chirac-Schroeder.

"Ces dix années passées à Bruxelles m'ont convaincu que, pour être compétitive, l'Europe doit être plus libérale. En simplifiant, l'axe Blair-Aznar s'est révélé plus utile que celui Chirac-Schroeder", a-t-il dit.

"Une Italie qui veut être positive en Europe doit comprendre que la France et l'Allemagne, à qui l'Union doit beaucoup, représentent aujourd'hui un frein à l'intégration", a poursuivi M. Monti.

Il a également reproché à son pays d'avoir soutenu dans certaines occasions Paris et Berlin sans défendre les intérêts nationaux italiens sur le long terme.

"Il ne convient pas, pour se rendre sympathique aux puissants, de leur rendre des services que ceux-ci ne retourneront pas", a-t-il dit.

Le commissaire européen reproche aux deux pays, et spécialement à la France, de favoriser quelques entreprises nationales au détriment du développement économique général sur le long terme.

Le dernier contentieux en date avec la France est le groupe France Télécom, auquel M. Monti veut demander de rembourser 1,1 milliard d'euros, plus intérêts, d'avantages fiscaux pour compenser les bénéfices tirés par l'opérateur du régime dérogatoire de taxe professionnelle dont il a bénéficié jusque fin 2002.

"La France est devenue un problème pour elle-même et pour l'Europe. Elle vit mal ses succès, et souvent elle ne les voit pas, et attribue à l'Europe ses échecs, qui sont souvent imaginaires", assène Mario Monti.

M. Monti prend comme exemple la Grande Bretagne et l'Irlande "qui ont décidé de privilégier les facteurs de production, le capital et le travail, ainsi que les consommateurs, indépendamment de la nationalité".

"Londres a ainsi renoncé au contrôle de l'industrie automobile et d'institutions financières historiques, mais son économie est aujourd'hui plus compétitive qu'hier", a-t-il souligné.

Tout en plaidant pour le respect du Pacte de stabilité, M. Monti a également estimé que celui-ci pouvait être maintenant "mieux articulé".

"Il y a eu un Pacte pour la grossesse et l'enfance de l'euro. Nous aurions besoin d'une autre version adaptée à sa maturité dans laquelle il serait possible de faire la distinction entre la dépense publique destinée à alimenter la consommation de celle destinée aux investissements, définis de manière rigoureuse et contrôlable", a-t-il dit.

M. Monti s'est également plaint dans cette interview d'avoir été d'une certaine manière trahi par le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi qui a nommé le centriste Rocco Buttiglione, ministre chargé des Affaires européennes, pour lui succéder à Bruxelles.

"Nous avions convenu tous les deux de l'opportunité que je poursuive mon engagement comme commissaire européen", a-t-il affirmé.

"Un Italien qui ne s'est pas fait beaucoup d'amis ces dernières années à Paris et Berlin parce qu'il avait appliqué à la France et l'Allemagne les règles valables pour tous les autres pouvait représenter une opportunité", a-t-il dit.

"Pour cette raison, j'ai refusé d'autres postes publics dans le passé et maintenant je regrette énormément de ne pas pouvoir continuer cette oeuvre", a conclu M. Monti.