Le jour même du retrait final d’Israël, les Palestiniens ont commencé à tirer des roquettes à partir de Gaza sur des villes israéliennes situées de l’autre côté de la frontière. Et souvenez-vous : il ne s’agit pas d’attaques contre des "colons", mais contre des civils à l’intérieur d’Israël même, l’Israël d’avant 1967, que la communauté internationale reconnaît comme étant sous la souveraineté légitime d’Israël, Etat-membre des nations unies. Un millier de roquettes sont tombées depuis.Han aprofitat la desocupació per edificar l'Estat pel que tant diuen sospirar?
C’est ainsi qu’en 2005, Gaza a été donnée aux Palestiniens, entièrement vide de Juifs. Ont-ils commencé à édifier l’Etat auquel ils affirmaient aspirer, à construire des écoles, des routes et des hôpitaux ? Non. Ils tirent des roquettes sur des civils et creusent un tunnel d’environ 270 mètres sous la frontière pour attaquer des soldats israéliens et prendre un otage.
Et cette fois, le terrorisme est perpétré, non par quelque vague groupe que le dirigeant palestinien puisse désavouer – bien qu’avec malhonnêteté. C’est l’oeuvre du Hamas – l’organisation qui a été élue récemment pour diriger les Palestiniens. Au moins, c’est en toute vérité désormais que l’on peut affirmer : un gouvernement palestinien, ouvertement engagé dans le terrorisme et la destruction d’un Etat-membre des Nations unies, recourt, au vu et au su de tous, au terrorisme pour mener sa guerre.
Per què? La resposta de Krauthammer és aquesta:
Ce n’est pas un cycle. C’est une flèche. C’est une action qui a un objectif. Elle a commencé il y a 59 ans, quand l’ONU a voté pour résoudre la question de la Palestine, alors gouvernée par la Grande-Bretagne, en créant conjointement un Etat juif et un Etat palestinien. Les Juifs ont accepté le compromis, les Palestiniens l’ont rejeté et se sont alliés à cinq pays arabes extérieurs pour une guerre destinée à détruire l’Etat juif et à s’approprier le territoire.
Ils ont échoué et Israël a survécu. C’est ce qui demeure, du point de vue palestinien, le péché originel d’Israël, le crime fondamental du cycle : la survivance d’Israël. C’est la raison des roquettes, des tunnels, du kidnapping - et de la réaction actuelle d’Israël.
Si cette histoire est trop ancienne, considérons celle des 12 mois écoulés. Gaza est libérée de l’occupation, pourtant Gaza fait la guerre. Pourquoi ? Parce que la raison de cette guerre n’est pas l’occupation, mais l’existence même d’Israël.
Ce qu’on appelle cycle continuera jusqu’à ce que la flèche soit abandonnée et que les Palestiniens acceptent un compromis – ou jusqu’à ce que la flèche atteigne son but et qu’Israël meure.
L'article original en anglès, aquí.