Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

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divendres, 1 de setembre del 2006

Un bon resum de l'afer Plame

Valerie Plame i el seu marit Joseph WilsonUn bon i alliçonador resum de l'afer Plame. Un afer del que se'n parlava continuament quan servia per erosionar el president Bush, però del que ja no se'n parla ni mica quan s'ha comprovat que la responsabilitat per la filtració de la identitat de Valerie Plame com a agent de la CIA no l'havia fet Dick Cheney sinó Richard Armitage, el número dos de l'aleshores secretari d'Estat, Colin Powell. (Vía Chroniques de l'Extrême-Centre)

...la première administration de George Bush était coupée en deux en ce qui concerne la politique à mener au Moyen Orient. D’un côté, Bush, Cheney et Rumsfeld, désireux de s’attaquer à Saddam Hussein, et de l’autre, Colin Powell et son second, le préposé aux coups fourrés de « Monsieur Propre Powell », Richard Armitage, porte-étendards des « modérés » et « réalistes » washingtoniens, ceux qui acceptent le grand « narratif » arabo-musulman selon lequel Israel est à l’origine de tous les maux du Moyen Orient. Un livre publié cette semaine par le journaliste de gauche du Time, Michael Isikoff, et le journaliste d’extrême gauche, David Corn, déjà nommé, établit avec certitude que la fuite était venue d’Armitage. Ce dernier avait, de plus, joué un rôle certain dans l’adjonction de la litigieuse phrase des 16 mots dans le discours de Bush. Armitage a gardé le silence alors que la réputation d’hommes intègres était traînée dans la boue à cause de lui. Powell n’a pas pipé mot, lui qui aime à poser en chevalier sans peur et sans reproche. Non seulement ces deux-là se comportent de fait en magouilleurs de bas étages – si Powell était en désaccord avec la politique de Bush, et il l’était, que n’a t-il démissionné ? – mais en hommes sans honneur. Bush a été trahi par ceux qu’il avait nommés. Il les a laissés mener leurs combines sans entraves. Il a toléré toutes leurs trahisons, leurs coups de Jarnac. Au nom de l’« esprit équipe », qu’il aura bien mal interprété, il a gardé tous les félons (Powell, Armitage), les nuls et les incompétents (Tenet à la CIA, Mueller au FBI), et ceux qui sont en profond désaccord avec sa politique (Condi Rice et Nick Burns). Fitzgerald-Torquemada, le procureur extraordinaire, sort de l’affaire comme un crétin accompli qui s’est acharné contre les moulins à vent pendant que les vrais coupables gloussaient. Il n’a ramené de sa pèche que des faux coupables dans sa gibecière. Il est probable que la belle carrière de Patrick Fitzgerald soit ruinée, et que les abus auxquels il s’est livré feront en sorte qu’aucun special prosecutor ne soit jamais plus nommé. Quant à la meute démocrate et médiatique, j’attends, sans impatience et sans aucun espoir, qu’elle présente ses excuses à Bush, à Cheney et à « Scooter » Libby ; qu’elle admette, ce serait bien là la moindre des choses, une certaine « imprudence », une certaine « légèreté », une « incapacité » à discerner le vrai du faux dès qu’elle aperçoit un Républicain. J’attends – et j’attendrai longtemps – l’autocritique de ces Narcisses, dont la rage écumante déborde depuis plus de six ans, et dont le souci du bien public s’efface toujours devant leurs haines idéologiques. Et la Gauche européenne, qui a fidèlement léché toutes les balivernes qui suintaient des égouts de Washington, dans laquelle quiconque n’est pas inconditionnellement islamophile est conséquemment et forcément au moins un menteur doublé d’un danger public – elle a à avaler ses chapeaux, ses casquettes, ses galures et ses bonnets. Mais n’est-il pas vain, dans ce cas, de faire appel à son sens de l’honneur et de la honte ? J’attends tout de même, ne serait-ce que pour la forme. Le jeu washingtonien, orchestré par une mafia politico-médiatique, incestueuse et convaincue de son droit inconditionnel à tout savoir, tout dicter et tout régenter, ne prendra pas fin pour autant. Les fuites instrumentées, les mensonges organisés, les saletés débitées par de grands journalistes véreux, par des politiciens éminents et jusqu’à des porteurs d’eau anonymes, en passant par les bancs de salonnards qui savent toujours tout, ce jeu ne cessera pas. Mais c’est ainsi, sous l’action des médiocrates, que ploient souvent les grands royaumes.
ADDENDA.- Avui, el Washington Post finalment posa el punt sobre la i amb un article editorial sobre l'afer Plame que titula "La fi d'un afer":
Nevertheless, it now appears that the person most responsible for the end of Ms. Plame's CIA career is Mr. Wilson. Mr. Wilson chose to go public with an explosive charge, claiming -- falsely, as it turned out -- that he had debunked reports of Iraqi uranium-shopping in Niger and that his report had circulated to senior administration officials. He ought to have expected that both those officials and journalists such as Mr. Novak would ask why a retired ambassador would have been sent on such a mission and that the answer would point to his wife. He diverted responsibility from himself and his false charges by claiming that President Bush's closest aides had engaged in an illegal conspiracy. It's unfortunate that so many people took him seriously.