Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

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dimecres, 7 de juliol del 2004

Una flor que no farà estiu: l'agència France Press s'atreveix a explicar la vida real a l'Iraq

Publico íntegrament un teletip de l'agència France Press perquè no es habitual que donin informacions no catastrofistes sobre la situació a l'Iraq. Podria semblar que aquesta informació mostra un situació inèdita al país, però en realitat reflexa el que és habitual des de la fi de la guerra. Només cal consultar els blogs de ciutadans iraquians on expliquen la seva vida quotidiana per comprovar-ho.

Beaucoup d'Irakiens continuent de croire, à l'exemple de Zakaria al-Kaissi, un employé des services de l'eau, en un avenir meilleur en dépit de la violence et des incertitudes politiques.
Debout dans une longue queue devant un magasin de téléphones cellulaires dans le centre de Bagdad, M. Kaissi, comme des centaines d'autres habitants de la capitale, est sur le point de réaliser un de ses rêves: s'acheter un portable.
"La vie est sans conteste meilleure aujourd'hui que sous Saddam Hussein", affirme-t-il. "Aujourd'hui je peux m'acheter un téléphone portable car mon salaire est passé de 20.000 dinars environ (14 dollars) par mois à 50.000 dinars (35 dollars)".
"Pour beaucoup il y a encore quelques mois, posséder un cellulaire était impensable", ajoute l'employé.
Comme lui, nombreux sont les Irakiens qui espèrent que le transfert de souveraineté en Irak, opéré le 28 juin, offrira au pays de meilleures perspectives économiques.
"Les affaires ont augmenté ces derniers mois", constate Foud Fahamy, un marchand de prêt-à-porter âgé de 37 ans.
"Une des raisons principales de cette amélioration des ventes est le fait que les salaires des gens ont explosé, ce qui se traduit par une hausse de mon salaire, qui est passé d'environ 200.000 dinars à 300.000 dinars".
Selon M. Fahamy, un fonctionnaire sous le régime de Saddam était rétribué de 10.000 à 15.000 dinars mensuels. "Maintenant ceci a été multiplié par dix", calcule-t-il.
Omar Ali, qui vend des bicyclettes et des jouets dans la capitale, abonde en ce sens. "Avant je ne vendais que cinquante bicyclette par semaine. Aujourd'hui j'en vends presque 250".
Il explique qu'"avant les gens ne pouvaient même pas offrir une bicyclette à leur enfant. Mais les choses changent et je pense que cela témoigne de la reprise économique. Mes ventes ont connu une croissance de 20 à 30% ces derniers mois".
La hausse de la demande a, selon lui, des conséquences vertueuses sur le chômage endémique en Irak, estimé à 20 à 50% de la population active: "J'ai recruté six personnes supplémentaires ces derniers mois et je suis sûr que d'autres chefs d'entreprise font pareil".
Clairement, les actes de violence quotidiens en Irak ne dissuadent pas la population de se rendre dans les magasins.
Des échanges de tirs ont opposé mercredi matin des membres de la Garde nationale et des hommes armés dans le centre de Bagdad, alors qu'au moins cinq Irakiens ont été blessés par des tirs de mortier près de la résidence du Premier ministre Iyad Allaoui.
Autre signe d'optimisme, les niveaux d'épargne bancaire croissent. "Nos dépôts ont augmenté de presque 30% en un an, car les habitants disposent de davantage d'argent à épargner", a indiqué un haut responsable d'une banque privée de la capitale, la Bank of Baghdad.
La principale succursale de cette banque accueillait d'ailleurs, le jour où le journaliste de l'AFP s'y est rendu, des dizaines de clients qui attendaient de pouvoir consulter leur compte ou déposer leurs économies.
"Nous envisageons de proposer une nouvelle palette de services, comme les cartes de crédit", a-t-il souligné.
"Nous pensons ouvrir une nouvelle succursale à Bagdad et quelques autres dans le pays, alors que le commerce augmente", a-t-il dit. La Bank of Baghdad possède 19 succursales dans le pays, dont huit à Bagdad.