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dijous, 20 d’abril del 2006

La UE revisa el seu vocabulari institucional per evitar l'expressió "terrorisme islàmic"

Vía Neopàtria:
REUTERS.- L’Union européenne, qui marche sur la pointe des pieds dans un champ de mines de sensibilités culturelles, est en train de réviser discrètement le langage qu’elle utilise pour décrire les terroristes qui prétendent agir au nom de l’islam.

Les fonctionnaires de l’Union européenne sont en train d’élaborer un « lexique » pour la communication publique en matière de terrorisme et d’islam, dont le but est de préciser qu’il n’y a rien, dans cette religion, qui justifie des crimes comme les attentats du 11 septembre, ou les explosions de Madrid et de Londres.

Ce lexique entend rédiger des directives pour les fonctionnaires et les politiciens de l’Union européenne.

« Il est certain que "terrorisme islamique" est une expression que nous n’utiliserons pas… nous parlons de "terroristes qui se réclament abusivement de l’islam" », a déclaré à Reuters un fonctionnaire européen.

Parmi les autres termes passés en revue figurent "islamiste", "fondamentaliste", et "djihad". Ce dernier mot, par exemple, est souvent utilisé par al-Qaïda et d’autres groupes pour parler de la guerre contre les infidèles, mais, pour la plupart des musulmans, il indique un combat spirituel.

«Djihad signifie quelque chose pour vous et moi, il signifie autre chose pour un musulman. Djihad est un concept absolument positif pour désigner l’effort de lutter contre le mal en nous », a expliqué le fonctionnaire qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, car cette "révision" est un document intérieur qui ne doit pas être rendu public.

Selon Gijs de Vries, chef du contre-terrorisme européen, le terrorisme n’est inhérent à aucune religion. Et de louer les musulmans modérés qui s’opposent à la prise en otage de l’islam.

« Ils se sont de plus en plus impliqués dans l’isolement des éléments radicaux qui font un usage abusif de l’islam pour des buts politiques, et ils méritent le soutien de tous. Ce qui inclut le choix d’un langage qui précise que l’on parle d’une minorité meurtrière qui abuse d’une religion et n’en est pas représentative. »

La polémique à propos des caricatures de Mahomet

Le langage utilisé par l’Occident pour parler des musulmans et du terrorisme, en particulier l’accusation formulée par des critiques de l’islam, selon laquelle, ce dernier serait une religion fondamentalement violente, sont extrêmement sensibles et sont matière à controverses en Europe.

Les caricatures des journaux représentant le prophète Mohammed, dont celle qui le montre avec une bombe dans son turban, ont provoqué de violentes protestations au début de cette année dans un certain nombre de pays musulmans où les gens les ont considérées comme blasphématoires. Au moins 50 personnes ont été tuées.

Des personnalités comme la politicienne néerlandaise, musulmane de naissance, Ayan Hirsi Ali, ont argué, durant le tumulte causé par les caricatures, qu’il existe, au sein de l’islam, un mouvement extrémiste et intolérant qui rejette la liberté d’expression et la démocratie, et qui mérite d’être mis sur la sellette et critiqué.

Le fonctionnaire européen qui connaît le contenu de la révision du lexique a ajouté que « le but de l’utilisation d’un langage circonspect était de ne pas "tomber dans le piège", consistant à offenser et aliéner des citoyens.

«Personne ne veut utiliser une terminologie qui aggraverait le problème», dit-il. « Il s’agit d’une tentative… de rendre conscient des sensibilités incluses dans l’usage d’un certain langage. »

Il est prévu qu’un rapport initial sur ce sujet soit adopté en juin. « C’est pour nous aider à comprendre ce que nous disons et tenter d’éviter de faire des erreurs. C’est pour la formation individuelle des institutions et des Etats-membres de l’UE », précise le fonctionnaire.

Omar Faruk, avocat britannique musulman, qui a conseillé le gouvernement britannique en matière de problèmes communautaires, a affirmé qu’il y avait un grand besoin d’une «nouvelle sorte de dialogue et de terminologie communautaires».
Interrogé à propos de l’expression "terrorisme islamique", il a déclaré : «Ces mots ne peuvent aller ensemble. En réalité, l’islam est fermement opposé à toute forme de terrorisme… Le mot islam lui-même signifie "paix". L’usage répandu de cette expression «ne fait que créer une culture où le terrorisme est de fait identifié avec l’islam. Ce qui me stresse énormément», ajoute Faruk.
Com que l'esquerra no ha pogut canviar el món ni millorar-lo allà on ha tingut el poder absolut, va decidir dedicar-se a canviar les paraules. Aparentment, sembla més inofensiu, però a la llarga fa impossible el reconeixement de la realitat i facilita la victòria de la demagògia. És la substitució de l'estratègia leninista d'assalt al poder per l'estratègia gramsciana de conquesta de l'hegemonia cultural. D'aquesta manera, i només a tall d'exemple, les prostitutes es passen a dir treballadores sexuals, els pares i mares esdevenen progenitors A o B, i el terrorisme islàmic terrorisme que es reclama abusivament de l'Islam. No poso més exemples perquè la llista és llarguíssima i prou coneguda.

Acabo amb una proposta: a partir d'ara, als camps d'extermini nazi els podriem anomenar camps de traspassos induits, per no ferir la sensibilitat dels milions d'alemanys que, com tots sabem, es van oposar tan ferotgement a Hitler i els seus botxins.