Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dilluns, 8 de maig del 2006

El balanç positiu del colonialisme

La realitat sense matisos forma part també, pel que sembla, de la correcció política. Amb l'abrogació a França de la famosa llei sobre el "rol positiu" de la colonització, ara sembla que queda prohibit argumentar sobre els benficis que també va comportar el colonialisme. Alguns pensadors com Lucien Oulahbib, sense negar-ne els abusos i el seu caràcter antidemocràtic, s'atreveixen a exposar El balanç positiu del colonialisme. En aquest cas, del colonialisme francès a Algèria:
Prenons l'Algérie comme cas de figure. La laïcité, la constitution de l'Etat de Droit dépassant le stade tribal (que connût la France jusqu'à Louis XIII avec la Fronde des Grands, n'oublions pas que l'Algérie, en tant qu'Etat, par exemple, est une invention "colonialiste"), l'instruction pour tous, et surtout pour toutes, l'amélioration du système de santé, tout ceci permit l'explosion démographique de la population autochtone et sa sortie de l'état de survie dans lequel les colonisations arabo-islamiques et turques l'avaient maintenu.

Certes, il y eut spolation des terres, surtout après l'insurrection kabyle de 1871 (dont l'origine est bien moins nationaliste que liée à des questions d'honneur) mais dès 1927 "les achats de terres par les indigènes dépasseront ceux des européens : 500 000 hectares au total en 1954".

(In Pierre Goinard, Algérie, l'oeuvre française, prix Maréchal Lyautey de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, éditions Jacques Gandini, 2001, p.142; sur l'insurrection kabyle, voir p. 119 et mon écrit Les Berbères ou l’auto-étouffement in A l’ombre de l’Islam, minorités et minorités, Bruxelles, Filipson, 2005.).

Il y eut également la possibilité, en Algérie, (sénatus-consulte du 14 juillet 1865) que les natifs aient le choix "entre continuer d'être régis par la loi musulmane ou jouir des droits des citoyens français en étant régis par les lois civiles et politiques de la France" ( Pierre Goinard, idem, p. 110).

Cette intégration fut refusée par les arabo-islamisés (imprégnant également les kabyles, jusqu'à leur perte), jugeant incompatibles les avancées civilisationnelles citées plus haut (dont la laïcité, l'instruction pour les femmes, le droit individuel de propriété également) et les fondements de l'araboislamité, cette ancienne (et féroce) colonisation qui prétendait encore régir la destinée algérienne.

(Via cXc)