Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dissabte, 6 de gener del 2007

Iraqui Freedom: Nous caps per a una nova doctrina militar no convencional

Com molt oportunament recorda Ludovic Monnerat, el període habitual de destí d’un comandament de l’èxercit nord-americà és d’uns 3 anys. Es per això que ara s’ha procedit al relleu –i no cessament com han dit molts mitjans- dels màxims responsables militars de l’operació "Iraqui Freedom": el cap del Comandament Central, el general John Abizaid, i el comandant de la Força Internacional a l’Iraq, el general George Casey. Però si el relleu en ell mateix no té cap significació política o estratègica si que ho té el perfil dels homes proposats per a substituir-los. Es tracta de l’almirall William J. "Fox" Fallon, cap del Comandament del Pacífic, i del tinent-general David Petraeus. Qui són i, sobre tot, que representen aquests dos homes?

Monnerat ens ho explica:


D'une part, l'amiral Fallon s'est distingué à la tête du Pacific Command par des réflexions stratégiques novatrices, ancrées dans la réalité socio-économique mais aussi dans les fluctuations de la puissance dans le Pacifique. En désaccord avec Donald Rumsfeld sur la posture à adopter face à la Chine, Fallon a également exercé un rôle majeur dans la pression militaire face à la Corée du Nord et dans la coopération de défense avec le Japon. Autant militaire que diplomate, il possède exactement la dimension nécessaire à sa future tâche ; parvenu au terme de sa carrière (c'est l'un des derniers vétérans du Vietnam encore en activité), il ne devrait par ailleurs connaître aucun problème pour sa confirmation au Congrès.

D'autre part, le lieutenant-général Petraeus s'est distingué dans les premiers mois de l'opération "Iraqi Freedom", à la fois comme un divisionnaire
efficace à la tête de la 101e aéroportée, comme un commandant territorial attentif aux besoins du nord de l'Irak, comme un responsable performant de l'instruction des troupes irakiennes, et surtout comme un chef novateur pour l'instruction des troupes américaines. Il est notamment connu pour avoir dirigé et influencé la publication récente d'un nouveau manuel sur la contre-insurrection (format PDF), avec tous les efforts de transformation doctrinale que cela implique. Vu sa renommée au sein de l'US Army et son profil sans tache auprès du public, il ne devrait pas non plus subir d'obstacle dans sa confirmation.

Que peut-on dire de ces deux nominations ? Par leur formation et par leur expérience, ces deux officiers généraux semblent les mieux à même de mener une campagne non conventionnelle en Irak. (...) Cependant, des chefs militaires dotés d'une vision stratégique claire et d'une compréhension aiguë des opérations contemporaines dépendant également de décisions politiques soutenant leur action. Ces derniers mois, plusieurs officiers généraux en retraite se sont plaints du manque de troupes US en Irak et ont fustigé Rumsfeld pour cela. Nous verrons dans quelques jours si une nouvelle stratégique américaine est bel et bien sur les rails, ou si c'est davantage une adaptation de la campagne en cours qui se prépare. En se rappelant les risques liés à une augmentation des forces américaines sur place...