Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

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dijous, 22 de març del 2007

Està ja l'Alcorà per sobre del dret civil a Alemanya?

Una magistrada alemanya va refusar la concessió del divorci a una dona colpejada pel seu marit marroquí perquè l'Alcorà no condemna els maltractament entre els conjuges.

Originaire du Maroc, mais née et élevée en Allemagne dont elle a également la citoyenneté, une jeune femme de 26 ans, mère de deux enfants de deux et trois ans, demande à divorcer de son mari, Marocain du Maroc, lui. Il la bat, la police en a pris acte dans un procès-verbal de mai 2006, à la suite duquel il a par voie de justice été interdit du domicile conjugal.


Mais il continue à la terroriser, à la « menacer de mort » selon Barbara Becker-Rojczyk, l'avocate de la plaignante. En octobre dernier, la jeune mère introduit une demande en divorce. En principe, la législation impose un délai d'un an de séparation des époux, mais elle prévoit le cas de figure de « rudesse excessive » pour trancher dès avant. « Il s'agit de menaces de mort et cela constitue bel et bien un cas de rudesse excessive », fait valoir l'avocate.


Et pourtant. Le 12 janvier 2007, une juge de Francfort récuse la demande et renvoie pour cela au Coran. Dans la mesure où les époux proviennent tous les deux de « milieux marocains », il convient de constater que « l'exercice du droit au châtiment (par le mari) ne permet pas d'invoquer une rudesse excessive » telle que prévue à l'article 1565 du Code civil allemand. La plaignante devait « s'y attendre » en convolant avec un Marocain.

Dans sa quatrième sourate sur les femmes, le Coran stipule en effet que « vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance (...) vous les battrez ». Mais que cette injonction garde toute sa valeur à Francfort, à l'ombre de la tour de la BCE, ne convainc pas l'avocate. Sa demande de retirer le dossier à la juge pour suspicion de partialité lui vaut de la part de celle-ci une réponse, le 8 février, dont l'argumentaire est à nouveau fondé sur le Coran et « l'honneur de l'homme ». L'affaire ayant fait des va-gues, son appel de cette décision a abouti hier, la juge a été dessaisie du dossier. Quant au divorce, il pourrait finalement être prononcé avant le délai d'un an de séparation qui court jusqu'en mai.