Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dijous, 13 de desembre del 2007

L'esquerra sempre té raó

No us perdeu aquesta reflexió del profesor francès Jean-Louis Caccomo amb motiu de la publicació del llibre "Liquider les traîtres : La face cachée du PCF, 1941-1943" de Franck Liaigre i Jean-Marc Berlière.

Même quand elle a tort, la gauche a toujours raison. Même quand elle perd dans les urnes, la gauche veut l’emporter dans la rue. Même quand elle échoue dans l’analyse, la gauche veut l’emporter dans la compassion.

La gauche veut toujours réécrire l’histoire à son avantage ; c’est une question de survie. Et c’est pourquoi, conformément aux enseignements précieux de Gramsci, il lui faut contrôler l’éducation et les médias, c’est-à-dire les instruments lui permettant de formater et remplir nos cerveaux. Ce formatage fonctionne au point que la droite, même décomplexée, cherche ses références historiques ou ses experts en croissance à gauche, comme si les grandes âmes ne sauraient être à droite.

Voyez comment elle a réussit à inscrire dans l’inconscient collectif l’idée que l’idéologie national-socialiste (« nazie » pour utiliser la contraction du vocable allemand national-sozialismus) était un fruit pourri de l’extrême droite alors qu’elle fut la mise en application méthodique – mais à une échelle d’abord nationale – du programme de l’internationale socialiste tel qu’il fut rédigé par Marx et Engels, les théoriciens de la « dictature du prolétariat ». A ce titre, le programme hitlérien était une déclinaison nationaliste (et raciste) du projet impérialiste et totalitaire de Staline. Mais tout cela reste au sein d’une même famille idéologique et détestable qui met l’Etat, la raison d’Etat ou le parti au centre et au-dessus de tout. Et c’est pour cette raison qu’elle est détestable