Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dilluns, 26 de juliol del 2010

Sortir de l'euro? Pitjor el remei que la malaltia

Gener del 2012. La zona euro ha esclatat i la moneda única és un fracàs. Aquesta és una de les dues hipòtesis -l'altra és la sortida de Grècia de la moneda única- que ha analitzat Mark Cliffe, l'économista en cap del banc holandès ING. En un informe de 30 pàgines titulat "Quantificar l'impensable", Cliffe intenta mesurar, per als clients del seu banc, l'impacte econòmic d'aquests dos escenaris.
Caiguda dramàtica dels PIB
Dans le cas d'une sortie de la Grèce de la zone euro, l'économiste table sur une baisse de 7 % du PIB grec au bout d'un an. Autant dire le grand plongeon. L'impact sur les autres pays serait, en revanche, beaucoup plus limité (vu le poids économique de la Grèce dans les échanges intracommunautaires). La France et l'Allemagne ne souffriraient ainsi que d'une baisse de leur PIB respectif de 1 %. Le second scénario, celui d'une implosion de la zone euro, fait, en revanche, froid dans le dos. Cliffe estime qu'il "coûterait" 9 % de PIB à la Grèce ou à l'Irlande. Et près de 4 % à l'Allemagne. Quant à la France, son PIB perdrait en deux ans 5 % de PIB ! Des pays comme la Belgique ou les Pays-Bas, les plus ouverts sur leurs voisins, seraient dans une situation encore plus périlleuse.
(...)

Endeutament a preu usurer
Les différents pays ne pourraient plus emprunter sur les marchés dans des conditions favorables (à l'exception de l'Allemagne) et devraient financer leurs déficits en empruntant à des taux dignes de l'usure, et ceci, quel que soit le scénario retenu.
(...)
Devaluacions dràstiques i atur astronòmic
Dans le scénario un, la Grèce dévaluerait sa nouvelle monnaie de 80 % vis-à-vis de l'euro. En cas d'implosion de la zone euro dans son ensemble, la monnaie grecque serait dévaluée de 50 % par rapport au nouveau deutsche mark, le "nouveau franc", de 11 %, et la "lire", de 22 %. Quant au chômage, les prévisions de Mark Cliffe parient sur un taux de chômage de 13,8 % en France (25 % en Espagne). L'Espagne et le Portugal auraient à combattre une inflation proche de 10 %, tandis que l'Allemagne et la France seraient, elles, face à un choc déflationniste qui gagnerait ensuite les États-Unis.