Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

dilluns, 13 de desembre del 2010

Assange, l'home que juga a ser Déu


The problem is not that the purloined cables exposed U.S. hypocrisy or double-dealing. Good God, that's the essence of diplomacy. That's what we do; that's what everyone does. Hence the famous aphorism that a diplomat is an honest man sent abroad to lie for his country.

Nothing new here. What is notable, indeed shocking, is the administration's torpid and passive response to the leaks. What's appalling is the helplessness of a superpower that not only cannot protect its own secrets but shows the world that if you violate its secrets - massively, wantonly and maliciously - there are no consequences. Charles Krauthammer.

Des Etats-Unis nous est arrivé un mot qui désigne l’art de tout vendre avec une bonne histoire: le storytelling. A l’origine, ce sont des recettes de marketing appliquées à la vie publique. Pour susciter l’adhésion à une candidature politique comme à une marque de lessive, rien ne vaut un récit bien formaté. Les grandes entreprises l’ont compris; le candidat Obama aussi. Mais ils ne sont pas les seuls à savoir tirer les ficelles du storytelling. En l’espèce, le fondateur de WikiLeaks est un expert: la grande réussite de Julian Assange, c’est d’abord la mise en récit de sa vie. (…) Dans une interview de juillet dernier publiée par le Spiegel, Julian Assange évoquait ainsi son projet: «Le mieux est d’intervenir contre les injustices avant qu’elles ne soient commises, lorsqu’elles n’en sont qu’au stade de l’intention.» L’idéal de WikiLeaks serait donc de fouiller les intentions ou les consciences. Comme l’oeil de Dieu poursuivant jusque dans la tombe les Caïn qui tuent leurs frères afghans ou irakiens. (…) Julian Assange prétend vouloir fonder un journalisme «scientifique», mais c’est en utilisant des motifs religieux qu’il fascine. Tissée avec les attributs du divin, son histoire habilement mise en scène fonde la légende du premier «hacktiviste» universellement connu. Il est l’homme qui joue à être Dieu. Le Matin