Adéu a Nihil Obstat | Hola a The Catalan Analyst

Després de 13 anys d'escriure en aquest bloc pràcticament sense interrumpció, avui el dono per clausurat. Això no vol dir que m'hagi jubilat de la xarxa, sinó que he passat el relleu a un altra bloc que segueix la mateixa línia del Nihil Obstat. Es tracta del bloc The Catalan Analyst i del compte de Twitter del mateix nom: @CatalanAnalyst Us recomano que els seguiu.

Moltes gràcies a tots per haver-me seguit amb tanta fidelitat durant tots aquests anys.

diumenge, 29 de gener del 2006

El moviment antiglobalització? Connais pas!

El moviment antiglobalització ja no és el que era. Ho hem comprovat a Davos. Quan un fenòmen mediàtic despareix de la pantalla deixa d'existir. En el millor dels casos, passa a la història i, en el pitjor, a l'oblid. Una anàlisi interessant de Monnerat.
le mouvement altermondialiste a été victime de son propre succès. Issu d'une véritable initiative citoyenne, d'une réaction commune à nombre d'individus, il a su verbaliser et imager des craintes et des refus qui parlaient au public et aux médias, et qui lui ont valu d'être exonéré de sa violence intrinsèque (légitimité au lieu de légalité). Cependant, cette énergie et cette nouveauté n'ont pas tardé à susciter l'intérêt des partis et mouvances politiques traditionnels, avant tout de gauche et d'extrême-gauche, qui se sont joints au courant et ont contribué à grossir ses rangs, mais ont également apporté leurs propres messages. Du coup, les réunions altermondialistes se sont transformées en un agglomérat disparate de causes plus ou moins convergentes, unies sous la bannière d'un refus sans cesse plus flou ; entre les militants tiers-mondistes, les activistes communistes mal dissimulés, les collectifs luttant contre la déforestation, les OGM ou les barrières à l'immigration, ces réunions valaient surtout par leur caractère chamarré et festif. Mais la fête ne dure pas éternellement.

Le mouvement a en effet été rapidement confronté à sa propre origine, à ses préjugés occidentaux, et le constat de son impopularité croissante dans certaines parties du monde a été dégrisant. Il a connu son apogée lors des grandes manifestations contre la guerre en Irak, et la démocratisation de ce pays souligne a posteriori l'immoralité et l'égoïsme d'une telle position ; aujourd'hui, c'est l'anti-américanisme qui demeure son ressort le plus puissant, avec toutes les influences que cela peut supposer. Mais dès que le mouvement a tenté d'aller au-delà de la contestation, il a été confronté aux divergences d'intérêts entre nations, entre corporations, et les mesures souvent protectionnistes préconisées en Europe heurtent par exemple de front les pays en développement. Après des années de réunions et de discussions, l'altermondialisme a été incapable de fournir des solutions aux problèmes liés à la globalisation des échanges, à l'interconnexion des économies, et moins encore aux risques découlant du choc concurrentiel des cultures et des identités.